- EAN13
- 3328140022193
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 23/02/2017
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Le "Journal d’une femme de chambre", d’abord été publié sous forme de
feuilleton dans les années 1890 avant d’être édité en 1900, est certainement
l’un des textes les plus violents d’Octave Mirbeau. Véritable réquisitoire
contre les mœurs bourgeoises, ce monologue féroce et cynique révèle les
bassesses et les vices d’une classe sociale triomphante qui, dans le secret
des alcôves, libère le poids de ses frustrations et de ses turpitudes.
"J’adore servir à table. C’est là qu’on surprend ses maîtres dans toute la
saleté, dans toute la bassesse de leur nature. Tout ce que peut contenir
d’infamies et de rêves ignobles le cerveau respectable des honnêtes gens.
Ramasser ces aveux, les classer, les étiqueter dans notre mémoire, en
attendant de s’en faire une arme terrible, au jour des comptes à rendre, c’est
une des grandes et fortes joies de notre métier, et c’est la revanche la plus
précieuse de nos humiliations." O.M.
feuilleton dans les années 1890 avant d’être édité en 1900, est certainement
l’un des textes les plus violents d’Octave Mirbeau. Véritable réquisitoire
contre les mœurs bourgeoises, ce monologue féroce et cynique révèle les
bassesses et les vices d’une classe sociale triomphante qui, dans le secret
des alcôves, libère le poids de ses frustrations et de ses turpitudes.
"J’adore servir à table. C’est là qu’on surprend ses maîtres dans toute la
saleté, dans toute la bassesse de leur nature. Tout ce que peut contenir
d’infamies et de rêves ignobles le cerveau respectable des honnêtes gens.
Ramasser ces aveux, les classer, les étiqueter dans notre mémoire, en
attendant de s’en faire une arme terrible, au jour des comptes à rendre, c’est
une des grandes et fortes joies de notre métier, et c’est la revanche la plus
précieuse de nos humiliations." O.M.
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