- EAN13
- 9782271078216
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 21/06/2013
- Collection
- Cinéma et audiovisuel
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782271078216
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C’est à l’histoire de l’avènement du son au cinéma que nous convie Giusy
Pisano. Aux confins des sciences et des techniques, les inventeurs les plus
curieux croisent ici les chercheurs les plus à la pointe de leur nouvelle
discipline, quelquefois au plus grand étonnement du lecteur. Comment peut-on
imaginer par exemple que les recherches sur les sourds et muets ont eu des
répercussions décisives dans la naissance du cinéma moderne ? C’est au début
du XIXe siècle, grâce, entre autres, à l’essor de la physiologie expérimentale
qu’une panoplie de nouveaux appareils se met progressivement en place,
expliquant la nature du mouvement vibratoire d’une onde sonore ou d’un objet
se déplaçant dans un espace et reproduisant le même phénomène. Dans l’ «
obsession » du mouvement, propre au XIXe siècle, les recherches sur le son
arrivent peu à peu à se relier aux investigations sur le mouvement visuel. Du
chronographe de Thomas Young à la chronophotographie de Marey en passant par
les recherches acoustiques de l’abbé Rousselot, un champ fragile de
convergence s’élabore, nouant des relations expérimentales entre des domaines
apparemment éloignés. L’enregistrement du mouvement tant en acoustique qu’en
optique ou en physiologie constitue ici le pivot de la synchronisation son
/image. Grâce à lui des échanges de plus en plus constants s’effectuèrent
entre science, spectacle et industrie. Le cinéma sonore pouvait naître.
Pisano. Aux confins des sciences et des techniques, les inventeurs les plus
curieux croisent ici les chercheurs les plus à la pointe de leur nouvelle
discipline, quelquefois au plus grand étonnement du lecteur. Comment peut-on
imaginer par exemple que les recherches sur les sourds et muets ont eu des
répercussions décisives dans la naissance du cinéma moderne ? C’est au début
du XIXe siècle, grâce, entre autres, à l’essor de la physiologie expérimentale
qu’une panoplie de nouveaux appareils se met progressivement en place,
expliquant la nature du mouvement vibratoire d’une onde sonore ou d’un objet
se déplaçant dans un espace et reproduisant le même phénomène. Dans l’ «
obsession » du mouvement, propre au XIXe siècle, les recherches sur le son
arrivent peu à peu à se relier aux investigations sur le mouvement visuel. Du
chronographe de Thomas Young à la chronophotographie de Marey en passant par
les recherches acoustiques de l’abbé Rousselot, un champ fragile de
convergence s’élabore, nouant des relations expérimentales entre des domaines
apparemment éloignés. L’enregistrement du mouvement tant en acoustique qu’en
optique ou en physiologie constitue ici le pivot de la synchronisation son
/image. Grâce à lui des échanges de plus en plus constants s’effectuèrent
entre science, spectacle et industrie. Le cinéma sonore pouvait naître.
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