- EAN13
- 9782367340364
- Éditeur
- Au vent des îles
- Date de publication
- 03/07/2013
- Collection
- littératures du Pacifique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Elles, terre d'enfance
Roman à deux encres
Chantal T. SPITZ
Au vent des îles
littératures du Pacifique
Livre numérique
Ce roman raconte lhistoire dune femme et se fait lécho dune identité métissée
dans une Polynésie violente, doucement douloureuse, mais férocement poétique.
Le personnage principal porte plusieurs noms, Victoria, côté papaa, et Aiu,
côté tahitien comme le livre a reçu plusieurs titres. «Elles» sont celles qui
ont construit cette vie, Chantal Spitz, lauteure leur offre une existence, et
son titre souligne limportance de ces femmes : grand-mère, mère, grands tantes
et enfin la plus humble, servante et mère nourricière. Ce livre est aussi
«Terre denfance» car Victoria-Aiu, comme peut-être Chantal Spitz, porte à
jamais en elle le monde polynésien et lenfance, source de douleurs et de mots,
qui façonne le chemin jusquau terme de la vie. Avec ses tendresses et ses
bonheurs, ses histoires et ses larmes, ses peurs et ses rêves, ses chagrins et
ses colères, ses rencontres et ses fardeaux. «À deux encres», lécriture
métisse est alors un cri, une errance, une fureur qui transperce la terre, le
lien aux ancêtres, les refus, celui de lautre, comme celui dêtre refusé par
lautre. Somptueuse, elle sempare des mots français et tahitiens pour les
nouer, romance le flux du discours du orero, poétise la prose, se joue des
néologismes et apporte sa version polynésienne de la construction du verbe
français.
dans une Polynésie violente, doucement douloureuse, mais férocement poétique.
Le personnage principal porte plusieurs noms, Victoria, côté papaa, et Aiu,
côté tahitien comme le livre a reçu plusieurs titres. «Elles» sont celles qui
ont construit cette vie, Chantal Spitz, lauteure leur offre une existence, et
son titre souligne limportance de ces femmes : grand-mère, mère, grands tantes
et enfin la plus humble, servante et mère nourricière. Ce livre est aussi
«Terre denfance» car Victoria-Aiu, comme peut-être Chantal Spitz, porte à
jamais en elle le monde polynésien et lenfance, source de douleurs et de mots,
qui façonne le chemin jusquau terme de la vie. Avec ses tendresses et ses
bonheurs, ses histoires et ses larmes, ses peurs et ses rêves, ses chagrins et
ses colères, ses rencontres et ses fardeaux. «À deux encres», lécriture
métisse est alors un cri, une errance, une fureur qui transperce la terre, le
lien aux ancêtres, les refus, celui de lautre, comme celui dêtre refusé par
lautre. Somptueuse, elle sempare des mots français et tahitiens pour les
nouer, romance le flux du discours du orero, poétise la prose, se joue des
néologismes et apporte sa version polynésienne de la construction du verbe
français.
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