- EAN13
- 9782384421701
- Éditeur
- La Gibecière à Mots
- Date de publication
- 21/12/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782384421701
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2.49
Alexandre Dumas (1802-1870)
"Combien de temps dura cette confidence, nous ne saurions le dire ; elle se
prolongea cependant, car, vers les onze heures du soir seulement, on put voir
la porte du boudoir de la reine s’ouvrir, et sur le seuil de la porte, Andrée,
presque à genoux, baisant la main de Marie-Antoinette.
Puis, en se relevant, la jeune femme essuya ses yeux rougis de pleurs, tandis
que, de son côté, la reine rentrait, le front baissé, lentement dans sa
chambre.
Andrée, au contraire, comme si elle eût voulu échapper à elle-même, s’éloigna
rapidement.
À partir de ce moment la reine demeura seule. Quand la dame du lit entra pour
l’aider à se dévêtir, elle la trouva l’œil étincelant, et se promenant à
grands pas dans sa chambre.
Elle fit de la main un geste rapide qui voulait dire : Laissez-moi.
La dame du lit se retira sans insister.
La reine avait défendu qu’on la dérangeât, à moins que ce ne fût pour
d’importantes nouvelles venant de Paris.
Andrée ne reparut pas."
3e roman du cycle "Mémoires d'un médecin".
Tome II.
"Combien de temps dura cette confidence, nous ne saurions le dire ; elle se
prolongea cependant, car, vers les onze heures du soir seulement, on put voir
la porte du boudoir de la reine s’ouvrir, et sur le seuil de la porte, Andrée,
presque à genoux, baisant la main de Marie-Antoinette.
Puis, en se relevant, la jeune femme essuya ses yeux rougis de pleurs, tandis
que, de son côté, la reine rentrait, le front baissé, lentement dans sa
chambre.
Andrée, au contraire, comme si elle eût voulu échapper à elle-même, s’éloigna
rapidement.
À partir de ce moment la reine demeura seule. Quand la dame du lit entra pour
l’aider à se dévêtir, elle la trouva l’œil étincelant, et se promenant à
grands pas dans sa chambre.
Elle fit de la main un geste rapide qui voulait dire : Laissez-moi.
La dame du lit se retira sans insister.
La reine avait défendu qu’on la dérangeât, à moins que ce ne fût pour
d’importantes nouvelles venant de Paris.
Andrée ne reparut pas."
3e roman du cycle "Mémoires d'un médecin".
Tome II.
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