Hardi, marcassin !
EAN13
9782402113960
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Cheminements)
Date de publication
Collection
Gens d'ici
Langue
français
Langue d'origine
français
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Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402113960
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    6.99

  • Aide EAN13 : 9782402447294
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Voici un témoignage affectueux à un terroir bien particulier de l’Anjou, foyer
têtu de la liberté de l’esprit ! En des temps difficiles (1936-1951), c’est la
« randonnée » cocasse, dramatique, contradictoire parfois, de deux «
marcassins » : deux frères, ainsi qu’un hommage à tous les simples qui ont
marqué et enchanté leur enfance. L’Homme des bois, libre comme l’air, le Grand
majeyeux, le marchand de lumâs au cœur tendre, le vicaire lumineux,
l’instituteur laïc, etc. Dans un contexte très dur (crise de la paysannerie,
guerre, Occupation…), le cadet quitte Cuon pour le petit séminaire. Les
Mauges, c’est bien loin… trop loin… Aux vacances, dans le Baugeois occupé, il
suit le déroulement de la guerre au poste des bonnes gens Monnier et découvre
certains rapprochements positifs mais aussi les transes accrues par la
veulerie, l’arrestation des Résistants de Cuon. Une autre peur saisit aussi le
collégien déraciné, isolé, écartelé entre ce qu’il croit son « appel » et ses
solidarités originelles : Dieu ne tend pas de pièges ; quand il appelle, il
donne l’attelage et la charrue, donc la santé. Alors de quel « appel » s’agit-
il ? Le « marcassin » rentre à la « bauge » et c’est la rencontre avec la vie
paysanne, les battages, le braconnage et le théâtre qui le fait buter sur des
Jacistes. Mais l’affrontement entre la rigidité de ses principes et la
démarche ouverte de son aîné se précise et c’est la « chicane des marcassins »
arbitrée tant bien que mal par leur père jusqu’à ce que la lucidité du Père
Hamelin libère le cadet. Hélas ! les jours de l’aîné sont comptés : les lois
sociales n’existent pas encore. Le jour des obsèques, la herse qui mêle la
semence au guéret de la Vauzelle invite le plus jeune « marcassin » à
s’intégrer simplement à son terroir. Et, quand la nuit descend, ce 14 avril
1951, sur les clôtures vermoulues qui ne tiennent plus que par la force de
l’habitude, l’étoile du soir l’appelle joyeusement à s’identifier totalement à
son Pays rude et merveilleux, libre et si attachant. Hardi, marcassin :
deviens sanglier !
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