La septième mort du Ché

Cuba. Au lendemain de la mort tragique de Che Guevara, en Bolivie, le chef de
la police secrète castriste apprend que son journal de route se trouve à La
Havane. Seulement, certains feuillets manquent. Résumer les 500 pages de « La
septième mort du Che » est impossible. Il y a tant de personnages,
d'aventures, de rebondissements ! Et pourtant, cet étonnant roman se lit sans
qu'on puisse reprendre souffle. Un roman, oui, une réussite exceptionnelle
qui, d'emblée, place son auteur au premier rang des grands romanciers
d'aventures. Un livre dans la lignée du célèbre « Chacal ». Et, ici, le talent
de Joseph Marsant est, avant tout, au service de la vérité historique — une
vérité, au centre de laquelle se trouve un journaliste français, soupçonné par
la police castriste et par les services secrets soviétiques de détenir les
pages arrachées du journal du Che… L'auteur n'avance rien, en effet, qui ne
repose sur des informations précises. C'est ainsi que, sur la ténébreuse
disparition du Che, et sur le comportement de ceux qui y ont été mêlés, Joseph
Marsant apporte d'importantes et troublantes révélations, tout en restituant
le climat politique de Cuba sous ses couleurs véritables, tantôt sombres,
tantôt ardentes, avec ses espions, ses filles et ses cabarets. Bref, ce roman,
véritable tour de force du suspense, fait surgir une vérité que passions et
raisons d'État avaient longtemps soustraite à l'Histoire. Comme les chats, il
a fallu tuer le Che sept fois…

*[30 octobre]: selon le calendrier julien
*[28 janvier]: selon le calendrier julien