- EAN13
- 9782414449675
- Éditeur
- Edilivre – Aparis
- Date de publication
- 19/06/2020
- Collection
- Collection Classique / Edilivre
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782414449675
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6.99
Deux mythes vont s'affronter sur le sable dur de l'impasse de la mer du Nord :
celui du bipède (odyssée du lent redressement du quadrupède, de l'inimaginable
et admirable station debout du dernier avatar du cousin du singe que nous
sommes,du grand primate urbain d'aujourd'hui) et celui du char à voile de
compétition, jouet, objet de consommation, véhicule qui fait régner la loi du
plus fort et l'esprit de conquête des territoires. Deux entités : chair et
métal.
Il y a très longtemps mais il n'y a pas si longtemps, l'écrasement d'un corps
d'argile par un engin conçu pour qu'un vent aussi immense que son aire
cosmique le propulse à la vitesse record de 200 km/h rappelle à l'Homme sa
nature strictement biologique : simple ensemble de particules infiniment
petites et de minéraux infiniment légers.
S'achève aujourd'hui la narration de deux histoires parallèles, thématique
commune. Alternance l'une expose les événements d'hospitalisation et de
rééducation d'un corps, l'autre évoque les moments, morceaux choisis, d'un
temps passé où les jambes et les bras jouaient à plein.
S'est imposé un découplage du narrateur « Je » représente le patient dans son
lit d'hôpital où il analyse les événements dont il est le sujet et l'objet. «
Je » se parle tout bas, usant du pronom « Tu », se rappelle sa vie passée, sa
jeune personne perdue, l'homme qu'il fut.
celui du bipède (odyssée du lent redressement du quadrupède, de l'inimaginable
et admirable station debout du dernier avatar du cousin du singe que nous
sommes,du grand primate urbain d'aujourd'hui) et celui du char à voile de
compétition, jouet, objet de consommation, véhicule qui fait régner la loi du
plus fort et l'esprit de conquête des territoires. Deux entités : chair et
métal.
Il y a très longtemps mais il n'y a pas si longtemps, l'écrasement d'un corps
d'argile par un engin conçu pour qu'un vent aussi immense que son aire
cosmique le propulse à la vitesse record de 200 km/h rappelle à l'Homme sa
nature strictement biologique : simple ensemble de particules infiniment
petites et de minéraux infiniment légers.
S'achève aujourd'hui la narration de deux histoires parallèles, thématique
commune. Alternance l'une expose les événements d'hospitalisation et de
rééducation d'un corps, l'autre évoque les moments, morceaux choisis, d'un
temps passé où les jambes et les bras jouaient à plein.
S'est imposé un découplage du narrateur « Je » représente le patient dans son
lit d'hôpital où il analyse les événements dont il est le sujet et l'objet. «
Je » se parle tout bas, usant du pronom « Tu », se rappelle sa vie passée, sa
jeune personne perdue, l'homme qu'il fut.
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