Le dernier jour d'un condamné
EAN13
9782491801267
Éditeur
Editions MKDC
Date de publication
Collection
Classiques
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le dernier jour d'un condamné

Editions MKDC

Classiques

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    1.99
Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine et
s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce qu’elle
reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une traversée de la
place de l’Hôtel-de-Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision
de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du
Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement. Le livre est édité en
février 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur. Ce n’est
que 3 ans plus tard (15 mars 1832) que Victor Hugo complète sa nouvelle par
une longue préface qu’il signe de son nom. À la prison de Bicêtre, un condamné
à mort note heure par heure les événements d'une journée dont il apprend
qu'elle sera la dernière. Il rappelle les circonstances de la sentence, puis
de son emprisonnement et la raison qui le fait écrire, jusqu'au moment où il
lui sera physiquement impossible de continuer. Décrivant sa cellule,
détaillant la progression de la journée, évoquant d'horribles souvenirs comme
le ferrement des forçats, la complainte argotique d'une jeune fille, des
rêves, il en arrive au transfert à la Conciergerie.... Hugo ne donne pas son
nom, ne dit presque rien sur son passé, ni pourquoi cet homme est emprisonné.
Peu importe ! Ce texte est un plaidoyer contre la peine de mort, contre toutes
les peines de mort, il n'a pour objet que cette mort qui apparaît dans toute
son horreur inouïe et impensable, dans son inhumanité intrinsèque.
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