- EAN13
- 9782600316415
- Éditeur
- Droz
- Date de publication
- 2013
- Collection
- Travaux d'Humanisme et Renaissance
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les études hébraïques en France, de François Tissard à Richard Simon (1508-1680)
Sophie Kessler Mesguich, Max Engammare
Droz
Travaux d'Humanisme et Renaissance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782600316415
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Sophie Kessler-Mesguich nous a quittés trop tôt, beaucoup trop tôt (8 février
2010), sans avoir eu le temps de donner la mesure de tout ce qu’elle
connaissait de la grammaire historique de l’hébreu, sans avoir pu achever
cette grammaire de l’hébreu moderne qui était devenue son dessein majeur. Elle
n’avait jamais publié sa thèse de doctorat, soutenue le 19 décembre 1994 à
l’Université de Paris VIII, voulant constamment la parfaire. Cette thèse, Les
études hébraïques en France, de François Tissard à Richard Simon (1510- 1685),
n'a pourtant pas pris une ride et il était indispensable de la publier. Une
double compétence est exigible pour quiconque souhaite étudier les grammaires
de l’hébreu en France au seizième siècle : une maîtrise de l’hébreu (et de
l’araméen) et une familiarité érudite du latin linguistique de la Renaissance.
Sophie Kessler-Mesguich avait acquis ces deux compétences. Personne avant elle
n’avait si bien présenté et analysé l’œuvre de François Tissard, la
publication de son Alphabetum Hebraicum et de sa Grammatica Hebraica, ayant
identifié toutes les sources de Tissard. Qui est capable de reprendre un tel
travail et de nous montrer que c’est en helléniste que Tissard a approché la
langue hébraïque et utilisé la grammaire de Qimhi? On peut formuler une
question identique avec Sante Pagnini et ses Hebraicarum institutionum libri
quatuor de 1526. Sophie Kessler-Mesguich a ainsi établi que le premier livre
des Institutiones Hebraicæ est “remarquable par sa précision, tant dans la
description phonétique que dans les transcriptions”. Quant au deuxième livre,
consacré au nom et au pronom, l'auteur montre que Pagnini s’appuie à la fois
sur le Mikhlol de David Qimhi et sur le Ma‘aseh ’Efod. Tout au long de ce
livre, le spécialiste comme le débutant sont éclairés et nourris, très souvent
conquis.
2010), sans avoir eu le temps de donner la mesure de tout ce qu’elle
connaissait de la grammaire historique de l’hébreu, sans avoir pu achever
cette grammaire de l’hébreu moderne qui était devenue son dessein majeur. Elle
n’avait jamais publié sa thèse de doctorat, soutenue le 19 décembre 1994 à
l’Université de Paris VIII, voulant constamment la parfaire. Cette thèse, Les
études hébraïques en France, de François Tissard à Richard Simon (1510- 1685),
n'a pourtant pas pris une ride et il était indispensable de la publier. Une
double compétence est exigible pour quiconque souhaite étudier les grammaires
de l’hébreu en France au seizième siècle : une maîtrise de l’hébreu (et de
l’araméen) et une familiarité érudite du latin linguistique de la Renaissance.
Sophie Kessler-Mesguich avait acquis ces deux compétences. Personne avant elle
n’avait si bien présenté et analysé l’œuvre de François Tissard, la
publication de son Alphabetum Hebraicum et de sa Grammatica Hebraica, ayant
identifié toutes les sources de Tissard. Qui est capable de reprendre un tel
travail et de nous montrer que c’est en helléniste que Tissard a approché la
langue hébraïque et utilisé la grammaire de Qimhi? On peut formuler une
question identique avec Sante Pagnini et ses Hebraicarum institutionum libri
quatuor de 1526. Sophie Kessler-Mesguich a ainsi établi que le premier livre
des Institutiones Hebraicæ est “remarquable par sa précision, tant dans la
description phonétique que dans les transcriptions”. Quant au deuxième livre,
consacré au nom et au pronom, l'auteur montre que Pagnini s’appuie à la fois
sur le Mikhlol de David Qimhi et sur le Ma‘aseh ’Efod. Tout au long de ce
livre, le spécialiste comme le débutant sont éclairés et nourris, très souvent
conquis.
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