- EAN13
- 9782707333650
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Les éditions de minuit)
- Date de publication
- 1976
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Mazarinettes ou Les sept nièces de Mazarin
Jacques Hillairet
FeniXX réédition numérique (Les éditions de minuit)
Livre numérique
De ses deux sœurs italiennes, le cardinal Jules Mazarin eut sept nièces, qui
devinrent vite célèbres : Anne-Marie et Laura Martinozzi, Vittoria, Olympe,
Marie, Hortense et Marianne Mancini. Invitées, encore enfants, à venir vivre
en France, elles s'adaptèrent d'autant mieux à leur nouvelle patrie que trois
d'entre elles furent élevées au Palais-Royal, avec le futur Louis XIV,
partageant ses jeux et certaines de ses études. Quand elles en eurent l'âge,
le cardinal tint à leur faire contracter des mariages qui puissent servir
autant les intérêts de la France que ceux de la famille Mazarin. Il y réussit
si bien, que ces jeunes femmes de condition honorable mais modeste, n'allaient
pas tarder à participer aux fastes de l'Histoire de France et d'Europe.
Apparentées aux plus grandes familles, aux Condé, aux Savoie-Carignan, aux
Richelieu, aux Colonna, aux Bouillon, aux Turenne, les sept Mazarinettes,
comme les appelaient les Parisiens, eurent maints descendants illustres, à
commencer par les derniers Stuart. Mais ce qu'on retiendra surtout de ces
existences hautes en couleurs et riches d'anecdotes piquantes, comme des
portraits qu'en ont tracé le duc de Saint-Simon ou Mme de Sévigné, c'est
l'extraordinaire liberté d'allure et de pensée dont surent faire preuve, au
sein d'une Cour assez compassée, ces sept petites Italiennes non dépourvues
d'esprit, et dont l'une d'elles au moins fut à deux doigts de devenir reine de
France.
devinrent vite célèbres : Anne-Marie et Laura Martinozzi, Vittoria, Olympe,
Marie, Hortense et Marianne Mancini. Invitées, encore enfants, à venir vivre
en France, elles s'adaptèrent d'autant mieux à leur nouvelle patrie que trois
d'entre elles furent élevées au Palais-Royal, avec le futur Louis XIV,
partageant ses jeux et certaines de ses études. Quand elles en eurent l'âge,
le cardinal tint à leur faire contracter des mariages qui puissent servir
autant les intérêts de la France que ceux de la famille Mazarin. Il y réussit
si bien, que ces jeunes femmes de condition honorable mais modeste, n'allaient
pas tarder à participer aux fastes de l'Histoire de France et d'Europe.
Apparentées aux plus grandes familles, aux Condé, aux Savoie-Carignan, aux
Richelieu, aux Colonna, aux Bouillon, aux Turenne, les sept Mazarinettes,
comme les appelaient les Parisiens, eurent maints descendants illustres, à
commencer par les derniers Stuart. Mais ce qu'on retiendra surtout de ces
existences hautes en couleurs et riches d'anecdotes piquantes, comme des
portraits qu'en ont tracé le duc de Saint-Simon ou Mme de Sévigné, c'est
l'extraordinaire liberté d'allure et de pensée dont surent faire preuve, au
sein d'une Cour assez compassée, ces sept petites Italiennes non dépourvues
d'esprit, et dont l'une d'elles au moins fut à deux doigts de devenir reine de
France.
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