De la mort apparente, et des inhumations prématurées, de comment une société peut s'assurer de la mort réelle, et des histoires qui témoignent qu'on n'y parvient pas toujours
EAN13
9782814506558
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
ArchéoSF
Langue
français
Fiches UNIMARC
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De la mort apparente, et des inhumations prématurées

de comment une société peut s'assurer de la mort réelle, et des histoires qui témoignent qu'on n'y parvient pas toujours

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Livre numérique

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Quand il publie "De la mort apparente, et des inhumations forcées", en 1866,
Gustave Le Bon affronte un problème posé globalement aux grandes villes
européennes modernes.

Comment s'assurer légalement qu'une personne est effectivement décédée, quels
délais ou quelles mesures respecter, quelles lois à définir ? (Jusqu'au détail
nécessaire d'une cloche dans les morgues...)

S'il s'agissait d'une simple question de médecine, tout irait vite. Mais la
médecine aujourd'hui encore se confronte à un inconnu majeur : mort cérébrale,
comas thérapeutiques, la façon dont une cellule émet pour son organisme le
signal de sa mort nous demeure globalement une énigme, et continue de poser
des problèmes éthiques et juridiques insolubles. Mais c'est bien sûr une porte
symbolique qu'on ouvre : les morts-vivants, et ceux qui sortent à la nuit de
leur tombe, ou ceux quon déterre avec les traces manifestes d'un effrayant
combat pour échapper à la tombe.

Encore quarante ans après ce livre, Rilke reviendra sur cet étrange rituel de
trouer d'une longue épingle le coeur des morts. Mais comment avoir confiance
dans les signes de la mort, et lesquels sont fiables, si chaque fois une
histoire prouve le contraire ?
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