Journal d'un étudiant en médecine à Paris, Texte établi avec présentation et notes par Georges Aubin et Renée Blanchet
EAN13
9782894486405
Éditeur
Éditions du Septentrion
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Journal d'un étudiant en médecine à Paris

Texte établi avec présentation et notes par Georges Aubin et Renée Blanchet

Éditions du Septentrion

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782894486405
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    26.99
Le Journal d’un étudiant en médecine à Paris a été écrit de 1836 à 1846 par
Lactance Papineau, deuxième fils de Louis-Joseph. Ce sont d’abord les années
d’apprentissage de la philosophie à Saint-Hyacinthe. Par la suite, pris dans
le tourbillon de la révolution de 1837-1838, l’adolescent s’exile
temporairement à Albany (N.Y.), avant de se rendre à Paris pour un séjour
prolongé de cinq ans. Lactance Papineau suit alors des cours à l’École de
médecine de Paris, une institution à la fine pointe de la science où il côtoie
des sommités du domaine médical : Rostan, Orfila, Cruveilhier, Royer-Collar,
Trousseau. Pendant que la famille Papineau loue un logement dans le vieux
quartier du Roule, rue Monceau, Lactance se rend chaque matin à l’hôpital
Beaujon, situé près de chez lui. Guidé par le professeur Robert, il observe
les cas d’opération et de traitement qui s’y pratiquent et, le soir venu, il
note minutieusement le fruit de ses observations : diagnostics, pronostics,
traitements. On assiste à des opérations sur le vif, avant l’apparition de
l’anesthésie, à des traitements radicaux à base de vésicatoires, d’application
de sangsues et de saignées. Mais attention à la terrible «résorption
purulente» qui parfois se transporte dans toute l’économie du patient au moyen
des vaisseaux lymphatiques : en quelques jours, c’est la mort inéluctable,
faute d’antiseptique efficace. Revenu au pays, Lactance Papineau passe
brillamment son examen devant le Bureau de médecine de Montréal, ouvre un
cabinet de consultation rue Craig et est engagé comme professeur de botanique
au Collège McGill. Mais subrepticement, inexplicablement, le jeune médecin
sombre dans la démence qui le conduira à l’internement à Saint-Jean-de-Dieu de
Lyon, où il termine ses jours à 40 ans dans l’oubli total. Le Journal de
Lactance Papineau, conservé dans sa famille, connaît aujourd’hui sa première
édition. Il contient une mine de renseignements sur les sciences médicales du
milieu du XIXe siècle, sur les allées et venues de la famille Papineau en exil
à Paris et sur les divertissements parisiens du jeune Papineau au sein du
groupe des Scelti, fondé par Arthur de Gobineau.
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