- EAN13
- 9791034404247
- Éditeur
- Presses Universitaires de Strasbourg
- Date de publication
- 19/09/2019
- Collection
- Sciences de l’histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
De Paris à Istanbul, 1851-1949
Un siècle de relations artistiques entre la France et la Turquie
Xavier du Crest
Presses Universitaires de Strasbourg
Sciences de l’histoire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791034404247
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14.99
Sur les rives du Bosphore dans la deuxième moitié du 19e siècle, le décorateur
Charles Séchan au palais de Dolmabahçe, le peintre Pierre Désiré Guillemet à
la cour du sultan et l'archéologue André Joubin au Musée Impérial Ottoman sont
parmi les ambassadeurs, au long cours, de l'art et de la culture française en
Turquie ; engagé, exilé volontaire ou chargé de mission, leur attitude oscille
entre condescendance et connaissance. À partir de 1900, et jusqu'à la Grande
Guerre, l'écrivain, journaliste et salonnier Régis Delbeuf dans les colonnes
du Stamboul et l'érudit levantin Adolphe Thalasso dans la revue parisienne
L'Art et les Artistes se font, l'un après l'autre, critique de l'art de la
Turquie ; et portent la voie des peintres de l'« École de Constantinople »
jusque sur les rives de la Seine. De 1936 à 1949, enfin, le peintre Léopold
Lévy est invité par le gouvernement turc à réformer puis à diriger
l'enseignement de la peinture à l'Académie des Beaux-Arts d'Istanbul. Les
archives (familiales, nationales, etc.) et autres sources imprimées, comme
la presse française de Turquie (Stamboul/Istanbul, Ankara, etc.), donnent à
lire le rôle prépondérant joué par ces six acteurs, dans ce siècle de
relations artistiques entre la France et la Turquie. De Paris à Istanbul, d'un
siècle à l'autre et pour chacun d'entre eux, il s'agit non seulement de
représenter leur pays à l'étranger mais aussi de dénouer pour mieux renouer ;
mieux, nouer de nouvelles relations, désormais fondées sur la connaissance, le
dialogue, les échanges, et la reconnaissance.
Charles Séchan au palais de Dolmabahçe, le peintre Pierre Désiré Guillemet à
la cour du sultan et l'archéologue André Joubin au Musée Impérial Ottoman sont
parmi les ambassadeurs, au long cours, de l'art et de la culture française en
Turquie ; engagé, exilé volontaire ou chargé de mission, leur attitude oscille
entre condescendance et connaissance. À partir de 1900, et jusqu'à la Grande
Guerre, l'écrivain, journaliste et salonnier Régis Delbeuf dans les colonnes
du Stamboul et l'érudit levantin Adolphe Thalasso dans la revue parisienne
L'Art et les Artistes se font, l'un après l'autre, critique de l'art de la
Turquie ; et portent la voie des peintres de l'« École de Constantinople »
jusque sur les rives de la Seine. De 1936 à 1949, enfin, le peintre Léopold
Lévy est invité par le gouvernement turc à réformer puis à diriger
l'enseignement de la peinture à l'Académie des Beaux-Arts d'Istanbul. Les
archives (familiales, nationales, etc.) et autres sources imprimées, comme
la presse française de Turquie (Stamboul/Istanbul, Ankara, etc.), donnent à
lire le rôle prépondérant joué par ces six acteurs, dans ce siècle de
relations artistiques entre la France et la Turquie. De Paris à Istanbul, d'un
siècle à l'autre et pour chacun d'entre eux, il s'agit non seulement de
représenter leur pays à l'étranger mais aussi de dénouer pour mieux renouer ;
mieux, nouer de nouvelles relations, désormais fondées sur la connaissance, le
dialogue, les échanges, et la reconnaissance.
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