La Grande Histoire des Français sous l'Occupation – Livre 3, Les Beaux Jours des Collabos
EAN13
9791094787595
Éditeur
Metvox Publications
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La Grande Histoire des Français sous l'Occupation – Livre 3

Les Beaux Jours des Collabos

Metvox Publications

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Cet ouvrage, Les beaux jours des collabos, est le troisième livre d’une série
de onze ouvrages dédiés à La Grande Histoire des Français sous l’Occupation.

Ce titre n’apparaîtra pas provocateur à ceux qui connaissent toute
l’importance de cette année charnière qu’est 1941, à la fois pour la
Collaboration et la Résistance.

Lorsque, le 21 juin 1941, les Allemands attaquent l’Union soviétique, le
collaborationnisme français, qui se nourrissait jusqu’alors d’anglophobie et
d’antisémitisme, trouve une raison d’être supplémentaire : l’antibolchevisme.

La Collaboration d’État, telle qu’envisagée à Montoire lors de la rencontre
Pétain-Hitler, se trouve dépassée. Le combat de l’Allemagne revêt alors, pour
certains Français, l’allure d’une croisade. Ce fut le cas pour Jacques Doriot,
qui après un engagement au Parti communiste, se tournera vers le fascisme en
1936 en prenant la direction du Parti populaire français. Doriot sera un
partisan inconditionnel de la Collaboration avec le IIIe Reich, il participera
à la création de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme et
combattra sur le front de l’Est, sous l’uniforme allemand avec le grade de
lieutenant dans la Waffen SS.

Marcel Déat fut une autre figure de la collaboration idéologique, à l’instar
de Jacques Doriot, il était aussi issu de la gauche. Proche de Pierre Laval,
il fondera le Rassemblement national populaire, parti fasciste et ouvertement
collaborationniste.

À côté de la collaboration idéologique, politique et intellectuelle, naquit
une collaboration économique pouvant être considérée, en partie, comme
technique, car imposée par le vainqueur. Elle se manifesta bien souvent par la
spoliation et le pillage du territoire national. Lors de l’épuration, elle
sera beaucoup moins sévèrement sanctionnée que les autres formes de
collaboration.

Parallèlement, une collaboration de circonstance vit le jour dont les
motivations étaient très diverses. Elles allaient des simples relations
amicales ou amoureuses entretenues avec les soldats ennemis, en passant par
les dénonciations à la police ou à la Gestapo en vue de régler des comptes
personnels de nature autant politique qu’économique. Cette forme de
collaboration, loin d’être anodine, fut le reflet du climat de guerre civile
qui régnait en France durant cette tragique période.

Henri Amouroux, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, sait
mieux que quiconque donner une incarnation à l’Histoire en analysant au plus
profond les ressorts de l’âme humaine.
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