- EAN13
- 3328140023893
- Éditeur
- Des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 14/03/2019
- Collection
- La Bibliothèque des voix
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Est-ce que tu m'aimes encore ?
Marina Tsvétaïeva, Rainer Maria Rilke
Des femmes-Antoinette Fouque
La Bibliothèque des voix
Livre numérique
« Rainer, le soir tombe, je t’aime. Un train hurle. Les trains sont des loups,
les loups c’est la Russie. Pas un train, non – c’est toute la Russie qui hurle
après toi. Rainer, ne sois pas fâché contre moi, fâché ou pas, cette nuit je
couche avec toi. Une fissure dans l’obscurité, parce qu’il y a des étoiles, je
ferme : la fenêtre. (Quand je pense à toi et moi je pense fenêtre, pas lit.)
Les yeux grands ouverts, car dehors il fait encore plus noir que dedans. Le
lit est un bateau, nous partons en voyage. » M.T. C’est par Boris Pasternak,
alors au début de sa carrière d’écrivain, que Marina Tsvétaïeva entre en
correspondance avec celui qui incarne la poésie, le grand Rainer Maria Rilke.
« Poétesse-née », d’après les mots de Pasternak, elle séduit Rilke et leurs
échanges deviennent très vite aussi amoureux que poétiques. Leur
correspondance ne durera que quatre petits mois, entre mai et septembre 1926.
Elle s’arrête brutalement, avec la maladie de Rilke et sa mort le 29 décembre
1926, sans qu’ils n’aient pu jamais se rencontrer. Cette passion épistolaire
et éthérée est une histoire d’amour comme on les aime, triste et belle. Ce
livre audio a reçu en 2019 un Coup de cœur de la parole enregistrée de
l'Académie Charles Cros, catégorie Correspondances,
les loups c’est la Russie. Pas un train, non – c’est toute la Russie qui hurle
après toi. Rainer, ne sois pas fâché contre moi, fâché ou pas, cette nuit je
couche avec toi. Une fissure dans l’obscurité, parce qu’il y a des étoiles, je
ferme : la fenêtre. (Quand je pense à toi et moi je pense fenêtre, pas lit.)
Les yeux grands ouverts, car dehors il fait encore plus noir que dedans. Le
lit est un bateau, nous partons en voyage. » M.T. C’est par Boris Pasternak,
alors au début de sa carrière d’écrivain, que Marina Tsvétaïeva entre en
correspondance avec celui qui incarne la poésie, le grand Rainer Maria Rilke.
« Poétesse-née », d’après les mots de Pasternak, elle séduit Rilke et leurs
échanges deviennent très vite aussi amoureux que poétiques. Leur
correspondance ne durera que quatre petits mois, entre mai et septembre 1926.
Elle s’arrête brutalement, avec la maladie de Rilke et sa mort le 29 décembre
1926, sans qu’ils n’aient pu jamais se rencontrer. Cette passion épistolaire
et éthérée est une histoire d’amour comme on les aime, triste et belle. Ce
livre audio a reçu en 2019 un Coup de cœur de la parole enregistrée de
l'Académie Charles Cros, catégorie Correspondances,
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