- EAN13
- 9782014613889
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Hachette)
- Date de publication
- 1979
- Collection
- Vies quotidiennes
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Vie quotidienne en Italie au temps de Machiavel
Florence, Rome
Paul Larivaille
FeniXX réédition numérique (Hachette)
Vies quotidiennes
Livre numérique
Les contrastes ne manquent pas dans l'Italie de Machiavel. Le pays est une
mosaïque d'États, soumis aux régimes politiques les plus divers : république à
Venise, jalousement dominée par l'aristocratie, à Gênes aux mains de
l'oligarchie financière et marchande, évoluant vers le principat à Florence,
monarchie féodale à Naples, principautés à Ferrare et Mantoue, sans oublier
Rome, siège d'une principauté ecclésiastique. Et pourtant, les habitants de ce
territoire morcelé ont conscience d'être italiens. Sentiment avivé, à partir
de 1494, par la présence d'armées barbares. Retraçant l'existence et les
problèmes des contemporains de Machiavel, l'auteur met en évidence les
paradoxes de l'Italie de la Renaissance : un pays dont les structures
politiques et militaires ne résistent pas à l'intervention des grandes nations
voisines, mais dont banquiers et marchands dominent sur les places
commerciales d'Europe ; une Italie à la merci de ses vainqueurs, mais qui, à
sa manière, triomphe de l'occupant conquis par l'incomparable essor des arts,
des lettres ; une Italie, enfin, où le brillant de la vie bourgeoise et les
fastes courtisans n'ont d'égaux que le dénuement des classes subalternes,
grandes oubliées de cette Renaissance dont l'éclat continue de fasciner le
monde.
mosaïque d'États, soumis aux régimes politiques les plus divers : république à
Venise, jalousement dominée par l'aristocratie, à Gênes aux mains de
l'oligarchie financière et marchande, évoluant vers le principat à Florence,
monarchie féodale à Naples, principautés à Ferrare et Mantoue, sans oublier
Rome, siège d'une principauté ecclésiastique. Et pourtant, les habitants de ce
territoire morcelé ont conscience d'être italiens. Sentiment avivé, à partir
de 1494, par la présence d'armées barbares. Retraçant l'existence et les
problèmes des contemporains de Machiavel, l'auteur met en évidence les
paradoxes de l'Italie de la Renaissance : un pays dont les structures
politiques et militaires ne résistent pas à l'intervention des grandes nations
voisines, mais dont banquiers et marchands dominent sur les places
commerciales d'Europe ; une Italie à la merci de ses vainqueurs, mais qui, à
sa manière, triomphe de l'occupant conquis par l'incomparable essor des arts,
des lettres ; une Italie, enfin, où le brillant de la vie bourgeoise et les
fastes courtisans n'ont d'égaux que le dénuement des classes subalternes,
grandes oubliées de cette Renaissance dont l'éclat continue de fasciner le
monde.
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