- EAN13
- 9782021251937
- Éditeur
- Seuil (réédition numérique FeniXX)
- Date de publication
- 1980
- Collection
- L'Histoire immédiate
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Pieds-noirs
Histoire et portrait d'une communauté
Daniel Leconte
Seuil (réédition numérique FeniXX)
L'Histoire immédiate
Livre numérique
En 1830, il y a autant de crasse aux godillots des croisés de Charles X qui
libèrent l'Algérie du joug turc, qu'il y aura de misère aux croquenots des
premiers occupants civils de cette colonie dépotoir : ouvriers des ex-ateliers
nationaux, agités de la Commune, Alsaciens-Lorrains en mal de nationalité
française, viticulteurs du Midi victime du phylloxéra, chômeurs de tous poils.
Bref, les pieds-noirs. Ils s'échineront longtemps à déblayer le terrain aux
gros propriétaires qui, d'emblée, auront les moyens de profiter du pactole.
Aux indigènes, les bienfaits de l'œuvre civilisatrice... En 1962, tandis que
le gros colonat trouve sans peine à s'enrichir ailleurs, les descendants des
exclus de la métropole connaîtront, après un siècle de très relative
prospérité, le déchirement d'un nouvel exil, l'amertume des retrouvailles avec
une mère patrie souvent bien ingrate. Daniel Leconte, qui retrace pour nous,
sans manichéisme, cette histoire qui tourne au drame, a également enquêté sur
les pieds-noirs de 1980. Une communauté dont il faudrait retenir autre chose
que les odeurs de merguez, un accent caricaturé, les excès d'un tempérament
qui cachent d'inquiétantes amertumes, de douloureuses nostalgies, de fervents
espoirs. Qui étaient vraiment, qui sont aujourd'hui, ces pieds-noirs du petit
peuple dont l'Histoire fit injustement les boucs émissaires d'une mauvaise
politique ? Le temps est venu de poser la question.
libèrent l'Algérie du joug turc, qu'il y aura de misère aux croquenots des
premiers occupants civils de cette colonie dépotoir : ouvriers des ex-ateliers
nationaux, agités de la Commune, Alsaciens-Lorrains en mal de nationalité
française, viticulteurs du Midi victime du phylloxéra, chômeurs de tous poils.
Bref, les pieds-noirs. Ils s'échineront longtemps à déblayer le terrain aux
gros propriétaires qui, d'emblée, auront les moyens de profiter du pactole.
Aux indigènes, les bienfaits de l'œuvre civilisatrice... En 1962, tandis que
le gros colonat trouve sans peine à s'enrichir ailleurs, les descendants des
exclus de la métropole connaîtront, après un siècle de très relative
prospérité, le déchirement d'un nouvel exil, l'amertume des retrouvailles avec
une mère patrie souvent bien ingrate. Daniel Leconte, qui retrace pour nous,
sans manichéisme, cette histoire qui tourne au drame, a également enquêté sur
les pieds-noirs de 1980. Une communauté dont il faudrait retenir autre chose
que les odeurs de merguez, un accent caricaturé, les excès d'un tempérament
qui cachent d'inquiétantes amertumes, de douloureuses nostalgies, de fervents
espoirs. Qui étaient vraiment, qui sont aujourd'hui, ces pieds-noirs du petit
peuple dont l'Histoire fit injustement les boucs émissaires d'une mauvaise
politique ? Le temps est venu de poser la question.
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