- EAN13
- 9782072808722
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Gallimard)
- Date de publication
- 1962
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
La nuit des longs couteaux fut celle de la liquidation par Hitler de Rœhm et
des S.A. (Sturm Abteilungen) dans la nuit du 30 juin 1934, les S.A. dont
Gœring dira à Nuremberg qu’ils étaient « la vraie clique de la Révolution, un
troupeau de voyous avec leurs orgies sauvages ». Ce roman est l’histoire de
quelques-uns de ces hommes : le chef d’escouade, Paul Braun, Allemand expulsé
du monde des Sudètes ; Gœrlitz, ancien souteneur « qui aime jouer au flic et
gagner sans risque » ; Kowalski qui veut faire quelque chose pour que « ça
change » ; Martin Berwald, ancien combattant de 14-18, cinq fois blessé et
cinq fois volontaire pour retourner au front, le plus modéré et le plus
réfléchi de tous, qui cherche à mettre ses actes en accord avec ses
convictions. Dans une Allemagne en convulsion, ces professionnels ou
déclassés, ces chômeurs ou vagabonds, s’abandonnent à leur instinct de
brutalité, mais discutent aussi et boivent dans des brasseries, se promènent
dans la campagne, vont pêcher l’écrevisse, et se montrent pleins de candeur et
de naïveté. Ce livre de violences est aussi un monde nocturne et nu,
débarrassé de toutes les formes terrestres de Dieu. Il y passe une grande
vérité, de la force, mais aussi de la tendresse et de l’espoir.
des S.A. (Sturm Abteilungen) dans la nuit du 30 juin 1934, les S.A. dont
Gœring dira à Nuremberg qu’ils étaient « la vraie clique de la Révolution, un
troupeau de voyous avec leurs orgies sauvages ». Ce roman est l’histoire de
quelques-uns de ces hommes : le chef d’escouade, Paul Braun, Allemand expulsé
du monde des Sudètes ; Gœrlitz, ancien souteneur « qui aime jouer au flic et
gagner sans risque » ; Kowalski qui veut faire quelque chose pour que « ça
change » ; Martin Berwald, ancien combattant de 14-18, cinq fois blessé et
cinq fois volontaire pour retourner au front, le plus modéré et le plus
réfléchi de tous, qui cherche à mettre ses actes en accord avec ses
convictions. Dans une Allemagne en convulsion, ces professionnels ou
déclassés, ces chômeurs ou vagabonds, s’abandonnent à leur instinct de
brutalité, mais discutent aussi et boivent dans des brasseries, se promènent
dans la campagne, vont pêcher l’écrevisse, et se montrent pleins de candeur et
de naïveté. Ce livre de violences est aussi un monde nocturne et nu,
débarrassé de toutes les formes terrestres de Dieu. Il y passe une grande
vérité, de la force, mais aussi de la tendresse et de l’espoir.
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