- EAN13
- 9782072960710
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 12/01/2023
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782072960697
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Le chagrin conduit le cœur vers la littérature et la philosophie dans l’espoir
d’y trouver une consolation, comme un enfant se réfugie dans les bras de sa
mère. Mais les mots des autres ne consolent pas. Regarder la mort en face, n
’est-ce pas constater notre condition d’êtres résolument inconsolables ? Qu
’est-ce que ça change, vraiment, de perdre son père ? Sans croyance en un au-
delà, que signifie l’ultime disparition de ce qui est ? Rien ne change, et
pourtant le monde n’est plus le même. Il faut s’habituer à vivre dans un monde
sans lui. La vie continue, les matins se succèdent, les enfants grandissent,
un nouveau chat rejoint la maison, et après la grande tristesse c’est la peur
de l’oubli qui survient. Et si tout redevenait comme avant ? La vie, même dans
l’impossible face-à-face avec la mort, se trouve dans cette alternative :
quand le temps s’étire, on s’ennuie ; quand le temps s’arrête, on gémit. Le
drame n’est-il qu’une suspension provisoire de nos soucis ? Mais alors, nous
autres, êtres inconsolables, avons-nous la possibilité de jouir de l’existence
en connaissance de cause ? A. V. R.
d’y trouver une consolation, comme un enfant se réfugie dans les bras de sa
mère. Mais les mots des autres ne consolent pas. Regarder la mort en face, n
’est-ce pas constater notre condition d’êtres résolument inconsolables ? Qu
’est-ce que ça change, vraiment, de perdre son père ? Sans croyance en un au-
delà, que signifie l’ultime disparition de ce qui est ? Rien ne change, et
pourtant le monde n’est plus le même. Il faut s’habituer à vivre dans un monde
sans lui. La vie continue, les matins se succèdent, les enfants grandissent,
un nouveau chat rejoint la maison, et après la grande tristesse c’est la peur
de l’oubli qui survient. Et si tout redevenait comme avant ? La vie, même dans
l’impossible face-à-face avec la mort, se trouve dans cette alternative :
quand le temps s’étire, on s’ennuie ; quand le temps s’arrête, on gémit. Le
drame n’est-il qu’une suspension provisoire de nos soucis ? Mais alors, nous
autres, êtres inconsolables, avons-nous la possibilité de jouir de l’existence
en connaissance de cause ? A. V. R.
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