- EAN13
- 9782259300797
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Plon)
- Date de publication
- 1959
- Collection
- Tribune libre
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
La IVe République est morte de n’avoir su résoudre deux graves problèmes :
l’affaire algérienne et la réforme de la démocratie. Son instabilité ne
découlait pas du mode électoral, mais de l’extrême diversité de l’opinion
publique, qui entraînait une incohérence funeste et amorale dans les mœurs
politiques : ayant confondu souveraineté nationale et souveraineté
parlementaire, les gouvernements n’avaient plus qu’à se réfugier dans
l’immobilisme. Or, si l’armée a été l’occasion des changements politiques
survenus depuis le 13 Mai, elle n’a pas agi pour prendre le pouvoir. Elle n’a
fait que constater l’inexistence des institutions de la IVe République.
Maintenant, la Ve République a pris le départ. Pourquoi était-elle inéluctable
? Où va-t-elle ? Sur quelles forces peut-elle s’appuyer et quelles factions
doit-elle redouter ? Qu’est-ce qui a changé dans la morale politique du pays ?
L’Algérie sera-t-elle l’écueil où se brisera la France ou, au contraire, la
condition de son relèvement ? C’est à toutes ces questions que tente de
répondre Michel Massenet dans ce livre brillant et perspicace, où il aide le
lecteur à interroger l’avenir. S’il est vrai que, dans une démocratie comme la
nôtre, l’autorité de l’État doit reposer d’abord sur la liberté des citoyens,
sans qu’aucune de ces deux fonctions ne paralyse l’autre, alors oui, de Gaulle
et la Ve République peuvent dissiper l’angoisse qui plane sur nous.
l’affaire algérienne et la réforme de la démocratie. Son instabilité ne
découlait pas du mode électoral, mais de l’extrême diversité de l’opinion
publique, qui entraînait une incohérence funeste et amorale dans les mœurs
politiques : ayant confondu souveraineté nationale et souveraineté
parlementaire, les gouvernements n’avaient plus qu’à se réfugier dans
l’immobilisme. Or, si l’armée a été l’occasion des changements politiques
survenus depuis le 13 Mai, elle n’a pas agi pour prendre le pouvoir. Elle n’a
fait que constater l’inexistence des institutions de la IVe République.
Maintenant, la Ve République a pris le départ. Pourquoi était-elle inéluctable
? Où va-t-elle ? Sur quelles forces peut-elle s’appuyer et quelles factions
doit-elle redouter ? Qu’est-ce qui a changé dans la morale politique du pays ?
L’Algérie sera-t-elle l’écueil où se brisera la France ou, au contraire, la
condition de son relèvement ? C’est à toutes ces questions que tente de
répondre Michel Massenet dans ce livre brillant et perspicace, où il aide le
lecteur à interroger l’avenir. S’il est vrai que, dans une démocratie comme la
nôtre, l’autorité de l’État doit reposer d’abord sur la liberté des citoyens,
sans qu’aucune de ces deux fonctions ne paralyse l’autre, alors oui, de Gaulle
et la Ve République peuvent dissiper l’angoisse qui plane sur nous.
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