- EAN13
- 9782307087953
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Bonne Presse)
- Date de publication
- 1960
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
La vie de Jean-Marie de La Mennais, frère de Félicité, se lit comme un vrai
roman d’aventures. Peut-on en être surpris, lorsqu’on sait que les La Mennais
sont enfants de Saint-Malo, la ville corsaire où retentit l’appel du large.
André Merlaud, qui s’est exercé en plusieurs genres, excelle, semble-t-il,
dans la biographie. Les personnages qu’il met en scène, sont vraiment campés
pour l’époque. Ce sont des présences fraternelles. On voit, on assiste, on
participe à une histoire, parce que les situations s’éclairent toujours du
drame éternel des consciences. Jean-Marie de La Mennais est une véritable
figure de proue. On comprend que ce prêtre, qui a fondé deux instituts
religieux d’enseignants, semé des écoles chrétiennes sur la terre bretonne, et
aux quatre coins du monde, qui a conseillé l’épiscopat aux heures sombres,
participé à tous les combats d’idées de son temps, qui a été un pionnier de la
liberté d’enseignement, un champion de l’infaillibilité pontificale, et un
prophète des renaissances apostoliques, lié jusqu’à l’agonie du cœur à un
frère aimé..., on comprend que le portrait d’un tel prêtre ait tenté un
auteur. En outre, derrière Jean-Marie de La Mennais, le lecteur suivra le
pathétique et continuel dialogue de l’Église avec la société contemporaine,
l’écartèlement des rénovateurs inspirés, et le sacrifice que pose parfois
l’essentielle fidélité du prêtre à son Église. Et c’est surtout en cela, que
le livre d’André Merlaud est un poignant et réconfortant témoignage.
roman d’aventures. Peut-on en être surpris, lorsqu’on sait que les La Mennais
sont enfants de Saint-Malo, la ville corsaire où retentit l’appel du large.
André Merlaud, qui s’est exercé en plusieurs genres, excelle, semble-t-il,
dans la biographie. Les personnages qu’il met en scène, sont vraiment campés
pour l’époque. Ce sont des présences fraternelles. On voit, on assiste, on
participe à une histoire, parce que les situations s’éclairent toujours du
drame éternel des consciences. Jean-Marie de La Mennais est une véritable
figure de proue. On comprend que ce prêtre, qui a fondé deux instituts
religieux d’enseignants, semé des écoles chrétiennes sur la terre bretonne, et
aux quatre coins du monde, qui a conseillé l’épiscopat aux heures sombres,
participé à tous les combats d’idées de son temps, qui a été un pionnier de la
liberté d’enseignement, un champion de l’infaillibilité pontificale, et un
prophète des renaissances apostoliques, lié jusqu’à l’agonie du cœur à un
frère aimé..., on comprend que le portrait d’un tel prêtre ait tenté un
auteur. En outre, derrière Jean-Marie de La Mennais, le lecteur suivra le
pathétique et continuel dialogue de l’Église avec la société contemporaine,
l’écartèlement des rénovateurs inspirés, et le sacrifice que pose parfois
l’essentielle fidélité du prêtre à son Église. Et c’est surtout en cela, que
le livre d’André Merlaud est un poignant et réconfortant témoignage.
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