- EAN13
- 9782307214373
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (France-Empire)
- Date de publication
- 1971
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le métier de la mer
Jean Armand Marc Philippon (Hilarion)
FeniXX réédition numérique (France-Empire)
Livre numérique
L’amiral Philippon est également connu sous le nom de guerre d’Hilarion, que
lui donna — en 1941 — le colonel Rémy au cours de la lutte contre les navires
de bataille allemands. Le voici second d’un sous-marin, mais réduit par
l’Occupation allemande à l’état de jardinier, et se livrant à Brest à cet
espionnage caractérisé au profit de la France Libre, qu’il a raconté dans « S.
& G. » et « Le blocus du "Scharnhorst" et du "Gneisenau" ». Officier sur un
croiseur, puis exploitant agricole dans le Sud-Ouest, il reprend la mer après
la Libération, exerce diverses fonctions et commandements, mais prend sa
retraite en 1959, pour marquer sa désapprobation d’une mesure qui vise la
Marine. Stagiaire au Crédit Lyonnais, il est convoqué, tancé, et réintégré
dans la Marine par le général de Gaulle qui, pour le « dédouaner », le prend à
son état-major particulier. Le voilà reparti, malgré son indépendance de
caractère, vers des commandements importants : porte-avions, aviation
embarquée. Sous-chef d’état-major de la Marine, il est nommé par le général de
Gaulle chef de son état-major particulier à l’époque des grands voyages et de
la politique d’indépendance. Il termine sa carrière à la tête de l’escadre de
la Méditerranée. Il a donc fréquenté les « Grands » mais « aime s’asseoir au
bord d’un chemin pour voir passer un bœuf ». C’est là le fond de son ouvrage.
Les souvenirs de croisière et de guerre y servent de support à une philosophie
de la vie à bord, qui explique la familiarité des marins envers les choses et
les hommes, fussent-ils des Grands. On y trouve la défense de ce
particularisme des marins, qui est celui de la mer. La jeunesse actuelle, en
parcourant quarante ans d’histoire de la Marine nationale — marquée par cinq
guerres, trouvera dans « Le métier de la mer » et dans cette philosophie, des
réflexions de modération et de tolérance politique.
lui donna — en 1941 — le colonel Rémy au cours de la lutte contre les navires
de bataille allemands. Le voici second d’un sous-marin, mais réduit par
l’Occupation allemande à l’état de jardinier, et se livrant à Brest à cet
espionnage caractérisé au profit de la France Libre, qu’il a raconté dans « S.
& G. » et « Le blocus du "Scharnhorst" et du "Gneisenau" ». Officier sur un
croiseur, puis exploitant agricole dans le Sud-Ouest, il reprend la mer après
la Libération, exerce diverses fonctions et commandements, mais prend sa
retraite en 1959, pour marquer sa désapprobation d’une mesure qui vise la
Marine. Stagiaire au Crédit Lyonnais, il est convoqué, tancé, et réintégré
dans la Marine par le général de Gaulle qui, pour le « dédouaner », le prend à
son état-major particulier. Le voilà reparti, malgré son indépendance de
caractère, vers des commandements importants : porte-avions, aviation
embarquée. Sous-chef d’état-major de la Marine, il est nommé par le général de
Gaulle chef de son état-major particulier à l’époque des grands voyages et de
la politique d’indépendance. Il termine sa carrière à la tête de l’escadre de
la Méditerranée. Il a donc fréquenté les « Grands » mais « aime s’asseoir au
bord d’un chemin pour voir passer un bœuf ». C’est là le fond de son ouvrage.
Les souvenirs de croisière et de guerre y servent de support à une philosophie
de la vie à bord, qui explique la familiarité des marins envers les choses et
les hommes, fussent-ils des Grands. On y trouve la défense de ce
particularisme des marins, qui est celui de la mer. La jeunesse actuelle, en
parcourant quarante ans d’histoire de la Marine nationale — marquée par cinq
guerres, trouvera dans « Le métier de la mer » et dans cette philosophie, des
réflexions de modération et de tolérance politique.
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