- EAN13
- 9782348017445
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (La découverte)
- Date de publication
- 1983
- Collection
- Économie et socialisme
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Monde enchanté
De la valeur à l'envol inflationniste
Alain Lipietz
FeniXX réédition numérique (La découverte)
Économie et socialisme
Livre numérique
À écouter les commentateurs de l'actualité économique, la théorie de Marx a
triomphé, Il va de soi que la valeur des marchandises dépend du temps dépensé
pour les produire, de la productivité. Il va de soi que le partage de la
valeur ajoutée dépend de l'intensité du travail, de sa durée hebdomadaire, et
du pouvoir d'achat des salariés. La valeur et le taux d'exploitation, que Marx
voyait cachés derrière le mouvement apparent de l'économie, s'affichent
aujourd'hui, à peine maquillés, sur la voie publique. Et pourtant, à entendre
les docteurs et les marxologues, la théorie économique de Marx, déjà tissée
d'erreurs logiques, est définitivement caduque. Le centenaire de sa mort
serait la célébration de son échec historique. D'où vient ce contraste ? De
l'absence d'une théorie marxiste, du lien précis entre cette réalité cachée
(la valeur et l'exploitation) et la réalité apparente (le monde enchanté des
prix et des revenus). L'ambition de cet ouvrage est de montrer que ce lien
existe, et que Marx en a amorcé la théorie. Alain Lipietz prouve dans ce livre
que les outils étonnants et méconnus, que Marx nous proposait (valeur en
procès, connexions externes) se révèlent d'une stupéfiante actualité. Ils
illuminent, à condition d'être mis en œuvre dans le cadre d'une monnaie de
crédit, ce phénomène que Marx avait imaginé sans y croire : l'envol
inflationniste comme forme étirée de la crise. Ils nous mettent en garde
contre ces thèses peu fondées qui inspirent des politiques désastreuses :
celles du monétarisme...
triomphé, Il va de soi que la valeur des marchandises dépend du temps dépensé
pour les produire, de la productivité. Il va de soi que le partage de la
valeur ajoutée dépend de l'intensité du travail, de sa durée hebdomadaire, et
du pouvoir d'achat des salariés. La valeur et le taux d'exploitation, que Marx
voyait cachés derrière le mouvement apparent de l'économie, s'affichent
aujourd'hui, à peine maquillés, sur la voie publique. Et pourtant, à entendre
les docteurs et les marxologues, la théorie économique de Marx, déjà tissée
d'erreurs logiques, est définitivement caduque. Le centenaire de sa mort
serait la célébration de son échec historique. D'où vient ce contraste ? De
l'absence d'une théorie marxiste, du lien précis entre cette réalité cachée
(la valeur et l'exploitation) et la réalité apparente (le monde enchanté des
prix et des revenus). L'ambition de cet ouvrage est de montrer que ce lien
existe, et que Marx en a amorcé la théorie. Alain Lipietz prouve dans ce livre
que les outils étonnants et méconnus, que Marx nous proposait (valeur en
procès, connexions externes) se révèlent d'une stupéfiante actualité. Ils
illuminent, à condition d'être mis en œuvre dans le cadre d'une monnaie de
crédit, ce phénomène que Marx avait imaginé sans y croire : l'envol
inflationniste comme forme étirée de la crise. Ils nous mettent en garde
contre ces thèses peu fondées qui inspirent des politiques désastreuses :
celles du monétarisme...
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