- EAN13
- 9782349000873
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Grasset)
- Date de publication
- 1977
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Un livre explosif et sans hypocrisie sur la police, ses méthodes d'enquête, la
fabrication d'un coupable idéal, l'inconscience des jurés, des fonctionnaires
de l'administration pénitentiaire, des détenus eux-mêmes... Claude Mauriac,
qui a soutenu Roland Agret dans son combat pour la Justice, a écrit la
postface de ce document exceptionnel. Mon combat est le vôtre, l'erreur
judiciaire, ça n'arrive pas qu'aux autres : victime d'un règlement de comptes
entre truands protégés, le passé un peu turbulent du jeune Roland Agret le
désigne, tout naturellement, pour le rôle de bouc émissaire. Condamné à quinze
ans de réclusion criminelle pour complicité de meurtre, il sort de prison au
bout de sept ans, interrompus par six mois de liberté provisoire. Mais la
grâce dont il a bénéficié n'a pu être obtenue qu'au prix d'une grève de la
faim de un an et vingt-huit jours, qui faillit lui coûter la vie. Sur un ton
très personnel et vibrant, Roland Agret dénonce ici les mécanismes qui
permettent de réduire un innocent au silence. Mécanismes d'un système qui,
depuis l'enquête et l'instruction d'une affaire, jusqu'à la vie en milieu
carcéral, en passant par le procès, ne peut - et ne veut peut-être ? - que
fabriquer des coupables, des responsables commodes pour le confort moral de
chacun et de tous.
fabrication d'un coupable idéal, l'inconscience des jurés, des fonctionnaires
de l'administration pénitentiaire, des détenus eux-mêmes... Claude Mauriac,
qui a soutenu Roland Agret dans son combat pour la Justice, a écrit la
postface de ce document exceptionnel. Mon combat est le vôtre, l'erreur
judiciaire, ça n'arrive pas qu'aux autres : victime d'un règlement de comptes
entre truands protégés, le passé un peu turbulent du jeune Roland Agret le
désigne, tout naturellement, pour le rôle de bouc émissaire. Condamné à quinze
ans de réclusion criminelle pour complicité de meurtre, il sort de prison au
bout de sept ans, interrompus par six mois de liberté provisoire. Mais la
grâce dont il a bénéficié n'a pu être obtenue qu'au prix d'une grève de la
faim de un an et vingt-huit jours, qui faillit lui coûter la vie. Sur un ton
très personnel et vibrant, Roland Agret dénonce ici les mécanismes qui
permettent de réduire un innocent au silence. Mécanismes d'un système qui,
depuis l'enquête et l'instruction d'une affaire, jusqu'à la vie en milieu
carcéral, en passant par le procès, ne peut - et ne veut peut-être ? - que
fabriquer des coupables, des responsables commodes pour le confort moral de
chacun et de tous.
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