- EAN13
- 9782402126212
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Le Cercle d'or)
- Date de publication
- 1986
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Voici une soixantaine de contes populaires, de La Montagne Verte à la plus
courte des menteries, recueillis de 1977 à 1985, auprès de vingt-cinq conteurs
et conteuses. Contes merveilleux, réalistes, religieux, histoires d’ogres
stupides, contes facétieux qui comprennent les contes de mensonges, contes
énumératifs ou randonnées, telles sont les principales catégories du conte
populaire, qu’on trouvera représentées dans ce recueil, à l’exception du conte
religieux. En France, la classe cultivée ne s’est que très tardivement
intéressée aux contes de tradition orale. Une conception élitiste et
centralisée de la culture a écarté les cercles cultivés de ces « histoires à
dormir debout ». Il en est du conte populaire comme des langues régionales
dans lesquelles il s’exprime. Ce n’est qu’en 1951 avec la loi Deixonne puis,
en 1985, avec le Conseil des langues et cultures de France, qu’apparaissent
quelques timides mesures de reconnaissance et de réhabilitation. Le mépris
nourri par l’ignorance ou la paresse intellectuelle reste profondément
enraciné. De nombreux contes de ce recueil peuvent se trouver bien loin du
Poitou. Le conte de La Montagne Verte est connu dans toute l’Europe, mais
aussi en Inde, en Chine, au Japon, chez les Indiens d’Amérique du Nord et
évidemment chez ces Poitevins d’outre Atlantique que sont les Acadiens. Notre
petit cheval blanc a parcouru l’Europe, l’Inde, l’Indonésie, Madagascar...
D’où vient-il ? Quand a-t-il commencé son galop ? Mystère de l’origine et de
la diffusion du conte populaire que de multiples théories n’ont pas réussi à
percer. Grand merci aux conteurs et conteuses. Pour la fête des mots, la
chaleur des cheminées d’hiver, les rires des caves. Merci pour le voyage. À
tchés faîtes ! M.G.
courte des menteries, recueillis de 1977 à 1985, auprès de vingt-cinq conteurs
et conteuses. Contes merveilleux, réalistes, religieux, histoires d’ogres
stupides, contes facétieux qui comprennent les contes de mensonges, contes
énumératifs ou randonnées, telles sont les principales catégories du conte
populaire, qu’on trouvera représentées dans ce recueil, à l’exception du conte
religieux. En France, la classe cultivée ne s’est que très tardivement
intéressée aux contes de tradition orale. Une conception élitiste et
centralisée de la culture a écarté les cercles cultivés de ces « histoires à
dormir debout ». Il en est du conte populaire comme des langues régionales
dans lesquelles il s’exprime. Ce n’est qu’en 1951 avec la loi Deixonne puis,
en 1985, avec le Conseil des langues et cultures de France, qu’apparaissent
quelques timides mesures de reconnaissance et de réhabilitation. Le mépris
nourri par l’ignorance ou la paresse intellectuelle reste profondément
enraciné. De nombreux contes de ce recueil peuvent se trouver bien loin du
Poitou. Le conte de La Montagne Verte est connu dans toute l’Europe, mais
aussi en Inde, en Chine, au Japon, chez les Indiens d’Amérique du Nord et
évidemment chez ces Poitevins d’outre Atlantique que sont les Acadiens. Notre
petit cheval blanc a parcouru l’Europe, l’Inde, l’Indonésie, Madagascar...
D’où vient-il ? Quand a-t-il commencé son galop ? Mystère de l’origine et de
la diffusion du conte populaire que de multiples théories n’ont pas réussi à
percer. Grand merci aux conteurs et conteuses. Pour la fête des mots, la
chaleur des cheminées d’hiver, les rires des caves. Merci pour le voyage. À
tchés faîtes ! M.G.
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