- EAN13
- 9782402162876
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Litec)
- Date de publication
- 1980
- Collection
- Bibliothèque de droit social
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Étienne de La Boétie : un enfant de Sarlat
André Toulemon
FeniXX rédition numérique (Litec)
Bibliothèque de droit social
Livre numérique
L’auteur, né lui aussi à Sarlat, a pu reconstituer la vie de La Boétie qui
vécut dans cette ville à une époque où, sous le gouvernement de Catherine de
Médicis, elle était le fief d’un cardinal italien Nicolas Gaddi. La maison de
La Boétie existe toujours près de l’église ; c’est là qu’il a grandi avant
d’être étudiant à Orléans, puis très jeune auditeur au Parlement de Bordeaux.
Ses remarquables qualités d’intelligence et de modération s’imposèrent vite à
ses collègues qui le nommèrent président, et le chargèrent d’aller exprimer au
roi, à Paris, leurs doléances parce qu’ils n’avaient pas touché leurs
émoluments depuis trois ans... Ce voyage dura plus de quinze jours. En
arrivant à Paris, il apprit cette nouvelle : « Le roi est mort ». Ce fut sa
chance car il eut affaire au chancelier Michel de L’Hospital, qui le reconnut
pour un homme de premier ordre, fort apte à mener à bien les difficiles
conciliations entre protestants et catholiques et lui confia diverses missions
qui présageaient l’Édit de Nantes. Malheureusement La Boétie devait mourir peu
de temps après, d’un refroidissement qu’on appelait alors un « morfondement ».
Sa mort fut celle d’un sage et devait édifier ses contemporains. Dans ce livre
revit un homme qui suscita le respect de tous et en particulier l’amitié
admirative de celui dont on a dit qu’il fut le plus sage des Français : Michel
de Montaigne.
vécut dans cette ville à une époque où, sous le gouvernement de Catherine de
Médicis, elle était le fief d’un cardinal italien Nicolas Gaddi. La maison de
La Boétie existe toujours près de l’église ; c’est là qu’il a grandi avant
d’être étudiant à Orléans, puis très jeune auditeur au Parlement de Bordeaux.
Ses remarquables qualités d’intelligence et de modération s’imposèrent vite à
ses collègues qui le nommèrent président, et le chargèrent d’aller exprimer au
roi, à Paris, leurs doléances parce qu’ils n’avaient pas touché leurs
émoluments depuis trois ans... Ce voyage dura plus de quinze jours. En
arrivant à Paris, il apprit cette nouvelle : « Le roi est mort ». Ce fut sa
chance car il eut affaire au chancelier Michel de L’Hospital, qui le reconnut
pour un homme de premier ordre, fort apte à mener à bien les difficiles
conciliations entre protestants et catholiques et lui confia diverses missions
qui présageaient l’Édit de Nantes. Malheureusement La Boétie devait mourir peu
de temps après, d’un refroidissement qu’on appelait alors un « morfondement ».
Sa mort fut celle d’un sage et devait édifier ses contemporains. Dans ce livre
revit un homme qui suscita le respect de tous et en particulier l’amitié
admirative de celui dont on a dit qu’il fut le plus sage des Français : Michel
de Montaigne.
S'identifier pour envoyer des commentaires.