Crécy 1346 : Autopsie d'une bataille
EAN13
9782402353311
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Lavauzelle)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Crécy 1346 : Autopsie d'une bataille

FeniXX réédition numérique (Lavauzelle)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402353311
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    6.99
Henri de Wailly nous avait donné, jusqu’ici, plusieurs livres d’histoire
contemporaine. Son ouvrage sur un événement de 1346, constitue donc, en
quelque sorte, une première. Emmanuel Bourassin, l’historien de Philippe le
Bon, le collaborateur de Régine Pernoud, salue - dans sa préface - ce travail
renseigné, vivant, et scrupuleux. À une relecture attentive des textes —
Froissart, les Chroniques, Louandre, Lavisse, Lot, Rothero… — Henri de Wailly
ajoute les ressources d’un esprit concret et rationnel : pour comprendre
Crécy, il apprend à tirer à l’arc : il veut voir et mesurer. Il parcourt les
étapes, recherche les itinéraires, scrute le sol d’avion, et ce qu’il découvre
est étonnant. Archives, armement, chevaux, toponymes, numismatiques,
recherches aériennes, traditions : il s’entoure des conseils des meilleurs
spécialistes. Paris, Bruxelles, Londres, Prague, Oxford, Florence, il consulte
partout, et renouvelle au total un sujet que l’on aurait pu croire connu. Au-
delà de l’exactitude historique, s’ajoute la tension soutenue d’un récit
haletant : le défi, la poursuite, l’horreur et la bataille. Caen. Rouen.
Saint-Germain. Beauvais. Crécy. Crécy : le nom de ce bourg du Ponthieu résonne
en nous, comme l’écho lointain d’un Moyen Âge sombre et sanglant. Il évoque
des milliers de cadavres étendus dans la boue, un soir de pluie, achevés un à
un par des égorgeurs tranquilles, les coutiliers Gallois qui, jusqu’au jour
tombé, allaient, debout avec leurs piques, porter la mort aux blessés du
combat. Dans cet immense charnier, plus sanglant que celui de Bouvines, plus
étendu que celui de Courtrai, on compte plus de 10 000 piétons, 1 500
chevaliers, des princes, un évêque, un roi de Bohême, et même un frère du roi
de France, Philippe VI, qui s’est enfui presque seul dans le noir, épouvanté
par l’énormité du désastre. Crécy sonne, au contraire, joyeusement aux
oreilles britanniques : le corps expéditionnaire du roi Edouard III — environ
12 000 hommes — lancé dans un raid surprise extrêmement téméraire à travers le
royaume de France, rompt, au moment où il se sentait acculé, l’énorme armée
française qui ne pouvait, croyait-on, que l’écraser. Plus de six siècles sont
passés. Le souvenir de ce combat, qui ne dura pourtant que trois heures
environ, continue de marquer la mémoire : il ouvrait la guerre de cent ans. À
Crécy, que reste-t-il ? Quelles traces demeurent de ce grand événement ? Avec
ce « Crécy, autopsie d’une bataille », nous allons au-delà de l’évocation et
des mots : nous pénétrons sur le terrain. À travers une approche complètement
renouvelée, nous revivons ici cet épisode déterminant de notre histoire,
ressurgi du sol picard, ou se joua si fréquemment le destin des Français.
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