- EAN13
- 9782402665544
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Éditions Saint-Germain-des-Prés)
- Date de publication
- 1979
- Collection
- Chemins profonds
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Ce qui se passe dans la rue
Suzanne Blaise
FeniXX rédition numérique (Éditions Saint-Germain-des-Prés)
Chemins profonds
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782402665544
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
5.49
Autour de nous, des petits événements sans importance : un homme « à découvert
» avec son oiseau sur l'épaule ; un « homme sur mesure », qui bloquait la
circulation ; un étranger, qui fut lynché pour avoir demandé avec trop
d'insistance le chemin de la rue qu'il cherchait ; un portrait de gitane ; le
souvenir d'un vieux clown… Il y a, chez Suzanne Blaise, devant l'absurde
quotidien, une réaction d'humour noir. L'univers grinçant qu'elle décrit, est
agité d'un peuple de fantômes, de gens à rictus, de profiteurs, de « femmes
marchant au hasard », de gens qui se « disent tous : nous n'avons pas de cœur
». Le poète dépeint cette absence de communication et de générosité, sur un
ton simple et tragique, comme si ces situations avaient un caractère
inéluctable. Découvrons aussi de « drôles d'histoires », où il est question de
Dieu, avec une familiarité à la Obaldia : Dieu lui-même n'échappe pas à ce
rouleau compresseur qu'est la vie citadine actuelle, où rien ne se maîtrise
plus. La dénonciation de l'injustice et des bourreaux projette, cependant, une
lueur d'espoir sur « Ce qui se passe dans la rue ».
» avec son oiseau sur l'épaule ; un « homme sur mesure », qui bloquait la
circulation ; un étranger, qui fut lynché pour avoir demandé avec trop
d'insistance le chemin de la rue qu'il cherchait ; un portrait de gitane ; le
souvenir d'un vieux clown… Il y a, chez Suzanne Blaise, devant l'absurde
quotidien, une réaction d'humour noir. L'univers grinçant qu'elle décrit, est
agité d'un peuple de fantômes, de gens à rictus, de profiteurs, de « femmes
marchant au hasard », de gens qui se « disent tous : nous n'avons pas de cœur
». Le poète dépeint cette absence de communication et de générosité, sur un
ton simple et tragique, comme si ces situations avaient un caractère
inéluctable. Découvrons aussi de « drôles d'histoires », où il est question de
Dieu, avec une familiarité à la Obaldia : Dieu lui-même n'échappe pas à ce
rouleau compresseur qu'est la vie citadine actuelle, où rien ne se maîtrise
plus. La dénonciation de l'injustice et des bourreaux projette, cependant, une
lueur d'espoir sur « Ce qui se passe dans la rue ».
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