- EAN13
- 9782490296408
- Éditeur
- Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion
- Date de publication
- 11/03/2024
- Collection
- Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Culture, occupation et résistance en Belgique et dans le nord de la France
Robert Vandenbussche
Publications de l’Institut de recherches historiques du Septentrion
Histoire et littérature du Septentrion (IRHiS)
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782490296408
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6.49
Les historiens de la première Guerre mondiale, ont forgé le concept de «
culture de guerre » pour désigner les phénomènes culturels que fait naître le
premier conflit mondial : essor de la propagande, d’idéologies marquées par
l’intensité et la violence, mise en valeur du « héros ». En choisissant ce
thème « Culture, occupation, résistance » nous souhaitons, en référence à
1914-1918 poser cette interrogation : la Seconde Guerre mondiale
engendre-t-elle également une « culture de guerre » ? Cette question peut
surprendre car les conjonctures ne se ressemblent pas. La « culture de guerre
» naît et se développe à partir de sociétés en guerre dont le territoire est
libre d’invasion ou d’occupation et d’États qui n’ont conclu aucun armistice
et qui exploitent la culture pour justifier leur combat. L’État français, en
1940, en choisissant la collaboration avec l’Allemagne nazie, ne se met pas en
situation d’aider à la diffusion d’une culture de guerre analogue à celle de
1914-1918 et encourage plutôt la soumission de la société française aux
exigences de l’occupant. Néanmoins, dans sa volonté de conduire la «
révolution nationale », il se propose de combattre une démocratie républicaine
méprisée et de mener, en quelque sorte, une offensive intérieure après avoir
suspendu la guerre extérieure. Il n’hésite pas à utiliser l’art et la culture
sous toutes leurs formes pour y parvenir. C’est cette perspective que le
colloque de Bondues s’est efforcé d’appréhender...
culture de guerre » pour désigner les phénomènes culturels que fait naître le
premier conflit mondial : essor de la propagande, d’idéologies marquées par
l’intensité et la violence, mise en valeur du « héros ». En choisissant ce
thème « Culture, occupation, résistance » nous souhaitons, en référence à
1914-1918 poser cette interrogation : la Seconde Guerre mondiale
engendre-t-elle également une « culture de guerre » ? Cette question peut
surprendre car les conjonctures ne se ressemblent pas. La « culture de guerre
» naît et se développe à partir de sociétés en guerre dont le territoire est
libre d’invasion ou d’occupation et d’États qui n’ont conclu aucun armistice
et qui exploitent la culture pour justifier leur combat. L’État français, en
1940, en choisissant la collaboration avec l’Allemagne nazie, ne se met pas en
situation d’aider à la diffusion d’une culture de guerre analogue à celle de
1914-1918 et encourage plutôt la soumission de la société française aux
exigences de l’occupant. Néanmoins, dans sa volonté de conduire la «
révolution nationale », il se propose de combattre une démocratie républicaine
méprisée et de mener, en quelque sorte, une offensive intérieure après avoir
suspendu la guerre extérieure. Il n’hésite pas à utiliser l’art et la culture
sous toutes leurs formes pour y parvenir. C’est cette perspective que le
colloque de Bondues s’est efforcé d’appréhender...
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