- EAN13
- 9782706201240
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
- Date de publication
- 1959
- Collection
- Question d'actualité
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Faut-il brûler Teilhard de Chardin ?
Robert Teldy-Naïm
FeniXX réédition numérique (Calmann-Lévy)
Question d'actualité
Livre numérique
Il se peut que le R.P. Pierre Teilhard de Chardin soit le saint Thomas d’une
époque, dont Einstein, Heisenberg et le prince Louis de Broglie seraient les
Aristotes. Il fallut plusieurs siècles de théologie, après saint Thomas, pour
que la pensée chrétienne s’accommodât de la révolution copernicienne. Il n’est
pas sûr qu’aujourd’hui elle ait tout à fait assimilé les conceptions découlant
de la théorie de la relativité. On ne pouvait donc s’étonner, du vivant du
Père Teilhard, de ses démêlés avec la Curie romaine, qui n’étaient plus un
secret pour personne. Qui est Teilhard de Chardin ? Probablement un des plus
grands esprits qui fut jamais. En lui, l’homme et l’œuvre ne font qu’un. Loin
de prôner l’angoisse, tellement à la mode en notre siècle, il est le plus
consolant des prophètes. Paléontologue émérite, géologue, philosophe,
sociologue, théologien, Teilhard de Chardin évoque à la fois les grandes
figures de la Renaissance et les encyclopédistes. Il a entrepris une synthèse
exhaustive entre la religion, la destinée socialiste de l’humanité et la
découverte scientifique. Il est, avant tout, un humaniste. Depuis la mort du
Père, presque tous ceux qui ont analysé son œuvre ne pouvaient risquer de
déplaire à la hiérarchie ecclésiastique. Il était donc souhaitable qu’un
esprit inasservi, impartial, libre penseur — et romain — procédât à une
tentative d’exégèse du système teilhardien, ainsi qu’à l’esquisse de la
biographie de ce grand Français, d’une manière sincère, objective et
désintéressée — comme c’est le cas dans l’ouvrage de Robert Teldy Naim.
L’étude intégrale de l’ensemble des écrits de Teilhard de Chardin demande un
temps peu en rapport avec le rythme de la vie moderne. Cependant, il est aussi
impossible d’en igorer les « lignes de force » qu’il est inconcevable de ne
pas connaître les bases du marxisme. L’étendue, la portée, les répercussions
du message teilhardien se font chaque jour plus évidentes. L’auteur de Faut-il
brûler Teilhard de Chardin ? a schématisé un examen « panoramique » des
problèmes posés par Teilhard, en essayant de fixer l’essentiel de sa
fulgurante vision, de ses vastes et profondes coordonnées. Loin de s’avérer
une dissertation aride, c’est là un voyage d’un intérêt palpitant.
époque, dont Einstein, Heisenberg et le prince Louis de Broglie seraient les
Aristotes. Il fallut plusieurs siècles de théologie, après saint Thomas, pour
que la pensée chrétienne s’accommodât de la révolution copernicienne. Il n’est
pas sûr qu’aujourd’hui elle ait tout à fait assimilé les conceptions découlant
de la théorie de la relativité. On ne pouvait donc s’étonner, du vivant du
Père Teilhard, de ses démêlés avec la Curie romaine, qui n’étaient plus un
secret pour personne. Qui est Teilhard de Chardin ? Probablement un des plus
grands esprits qui fut jamais. En lui, l’homme et l’œuvre ne font qu’un. Loin
de prôner l’angoisse, tellement à la mode en notre siècle, il est le plus
consolant des prophètes. Paléontologue émérite, géologue, philosophe,
sociologue, théologien, Teilhard de Chardin évoque à la fois les grandes
figures de la Renaissance et les encyclopédistes. Il a entrepris une synthèse
exhaustive entre la religion, la destinée socialiste de l’humanité et la
découverte scientifique. Il est, avant tout, un humaniste. Depuis la mort du
Père, presque tous ceux qui ont analysé son œuvre ne pouvaient risquer de
déplaire à la hiérarchie ecclésiastique. Il était donc souhaitable qu’un
esprit inasservi, impartial, libre penseur — et romain — procédât à une
tentative d’exégèse du système teilhardien, ainsi qu’à l’esquisse de la
biographie de ce grand Français, d’une manière sincère, objective et
désintéressée — comme c’est le cas dans l’ouvrage de Robert Teldy Naim.
L’étude intégrale de l’ensemble des écrits de Teilhard de Chardin demande un
temps peu en rapport avec le rythme de la vie moderne. Cependant, il est aussi
impossible d’en igorer les « lignes de force » qu’il est inconcevable de ne
pas connaître les bases du marxisme. L’étendue, la portée, les répercussions
du message teilhardien se font chaque jour plus évidentes. L’auteur de Faut-il
brûler Teilhard de Chardin ? a schématisé un examen « panoramique » des
problèmes posés par Teilhard, en essayant de fixer l’essentiel de sa
fulgurante vision, de ses vastes et profondes coordonnées. Loin de s’avérer
une dissertation aride, c’est là un voyage d’un intérêt palpitant.
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