- EAN13
- 9782706215452
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Fayard)
- Date de publication
- 1968
- Collection
- Sciences et techniques humaines
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Paradoxe sur la médecine
La médecine est-elle malade ?
Herbert Le Porrier
FeniXX réédition numérique (Fayard)
Sciences et techniques humaines
Livre numérique
La médecine est-elle une entreprise trop sérieuse pour être confiée aux seuls
médecins ? Est-il vrai qu’elle pourrait être admirable s’il n’y avait pas les
malades ? Quel est, en dernière analyse, son objet, et quelles sont ses
capacités et ses limites ? Est-elle un art ou une science, ou une docte
mixture de savoir-faire et d’érudition où les ignorances n’ont pas la moindre
part ? Y a-t-il une médecine destinée à satisfaire les médecins, et une autre
capable de satisfaire les malades ? Est-il possible que la médecine ne soit
qu’une institution laïque et rationnelle pour aider à mourir ? Sommes-nous
entrés — sans jamais en être sortis — dans l’ère du malade malgré lui et du
médecin imaginaire ? Telles sont quelques-unes des questions que pose l’auteur
de ce Paradoxe. Romancier et dramaturge, mais aussi médecin et à l’occasion
malade, Herbert Le Porrier fait ici une tentative pour creuser ce phénomène
qu’est la médecine, en évitant soigneusement quantité d’idées reçues. Il
chemine entre le meilleur et le pire, en quête d’une vérité possible. Ce que
la médecine n’est pas, on en conviendrait vite. Mais ce qu’elle est, sous le
couvert de ce qu’elle représente, contentement de l’esprit pour les uns,
espoir ininterrompu pour les autres, élévation certaine ici réalité inexorable
là, impuissance résignée et duperie qui n’ose se découvrir, quelques exemples
puisés dans la vie de tous les jours et quelques réflexions prises dans la
souffrance de tous les temps seront-ils à même de le dire ? Ce livre est un
interrogatoire. A chacun d’y répondre comme il pourra.
médecins ? Est-il vrai qu’elle pourrait être admirable s’il n’y avait pas les
malades ? Quel est, en dernière analyse, son objet, et quelles sont ses
capacités et ses limites ? Est-elle un art ou une science, ou une docte
mixture de savoir-faire et d’érudition où les ignorances n’ont pas la moindre
part ? Y a-t-il une médecine destinée à satisfaire les médecins, et une autre
capable de satisfaire les malades ? Est-il possible que la médecine ne soit
qu’une institution laïque et rationnelle pour aider à mourir ? Sommes-nous
entrés — sans jamais en être sortis — dans l’ère du malade malgré lui et du
médecin imaginaire ? Telles sont quelques-unes des questions que pose l’auteur
de ce Paradoxe. Romancier et dramaturge, mais aussi médecin et à l’occasion
malade, Herbert Le Porrier fait ici une tentative pour creuser ce phénomène
qu’est la médecine, en évitant soigneusement quantité d’idées reçues. Il
chemine entre le meilleur et le pire, en quête d’une vérité possible. Ce que
la médecine n’est pas, on en conviendrait vite. Mais ce qu’elle est, sous le
couvert de ce qu’elle représente, contentement de l’esprit pour les uns,
espoir ininterrompu pour les autres, élévation certaine ici réalité inexorable
là, impuissance résignée et duperie qui n’ose se découvrir, quelques exemples
puisés dans la vie de tous les jours et quelques réflexions prises dans la
souffrance de tous les temps seront-ils à même de le dire ? Ce livre est un
interrogatoire. A chacun d’y répondre comme il pourra.
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