- EAN13
- 9782710393061
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (La Table ronde)
- Date de publication
- 1966
- Collection
- L'ordre du jour
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Quinze mois de gouvernement du Congo
Moïse Tshombe
FeniXX rédition numérique (La Table ronde)
L'ordre du jour
Livre numérique
Au mois de juin 1964, la situation est catastrophique au Congo, la rébellion a
gagné les trois cinquièmes du territoire national. Plus rien ne semble pouvoir
l’arrêter. C’est alors que les plus hautes autorités congolaises demandent à
Moïse Tshombe, qui vit en Europe depuis un an, de rentrer au pays “pour tenter
quelque chose”. Seul, il a gardé suffisamment d’influence sur les masses pour
pouvoir arrêter ce raz de marée. Nommé premier ministre, Moïse Tshombe
s’efforce de rétablir l’ordre dans tout le pays, de relancer l’économie
durement touchée par les troubles, de rétablir le prestige du Congo à
l’étranger et aussi d’organiser le nouveau régime prévu par la loi
fondamentale de Luluabourg. Après plusieurs mois d’efforts, l’essentiel est
sauvé. Mais la peur de la rébellion disparue, les divisions reviennent. Les
politiciens, qui avaient à l’heure du péril oublié leurs vaines querelles,
relèvent la tête et les intrigues reprennent contre l’homme au pouvoir. Elles
aboutiront à la destitution du premier ministre, proclamée illégalement le 14
octobre 1965 par le président Kasa-Vubu.
gagné les trois cinquièmes du territoire national. Plus rien ne semble pouvoir
l’arrêter. C’est alors que les plus hautes autorités congolaises demandent à
Moïse Tshombe, qui vit en Europe depuis un an, de rentrer au pays “pour tenter
quelque chose”. Seul, il a gardé suffisamment d’influence sur les masses pour
pouvoir arrêter ce raz de marée. Nommé premier ministre, Moïse Tshombe
s’efforce de rétablir l’ordre dans tout le pays, de relancer l’économie
durement touchée par les troubles, de rétablir le prestige du Congo à
l’étranger et aussi d’organiser le nouveau régime prévu par la loi
fondamentale de Luluabourg. Après plusieurs mois d’efforts, l’essentiel est
sauvé. Mais la peur de la rébellion disparue, les divisions reviennent. Les
politiciens, qui avaient à l’heure du péril oublié leurs vaines querelles,
relèvent la tête et les intrigues reprennent contre l’homme au pouvoir. Elles
aboutiront à la destitution du premier ministre, proclamée illégalement le 14
octobre 1965 par le président Kasa-Vubu.
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