- EAN13
- 9782760651487
- Éditeur
- Les Presses de l’Université de Montréal - Études françaises
- Date de publication
- 18/05/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Études françaises. Volume 22, numéro 1, printemps 1986
« ça me fait penser »
Christie McDonald, Ginette Michaud, Pierre Gravel, William Kinsley, Jean-Louis Baudry, Octave Mannoni, François Peraldi, Benoît St-Germain
Les Presses de l’Université de Montréal - Études françaises
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782760651487
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
7.99
D’où viennent les idées ? Comment s’enchaînent-elles ? Qu’est-ce qui rend
possible l’émergence d’une « pensée » qu’on appellera (sous réserve)
associative ? Quelles sont les retombées d’une telle découverte ? La question
de l’association – des idées (au dix-huitième siècle), libre (au vingtième) –
travaille à la limite de l’intellection et de la rationalité, ainsi qu’aux
limites de divers champs disciplinaires. Pour ressaisir son enjeu, nous avons
réuni dans ce numéro des philosophes, des psychanalystes et des littéraires
autour de quelques textes nodaux (Diderot, Hume, Sterne, Freud, Joyce,
Pynchon) où l’on trouve une théorie et une pratique de l’association. Deux
questions (entre autres) nous ont servi de fil conducteur : comment
l’association se rend-elle « pensable » (c’est-à-dire intelligible) tout en
maintenant son rapport à l’inconnu ? Comment opère-t-elle discursivement ? Et,
puisque nous observons ici le processus de l’association à partir de deux
moments historiques différents et que, dans chacun des « cas », elle annonce
une manière de penser autre, cette question aurait-elle partie liée avec notre
« inconscient épistémologique » ?
possible l’émergence d’une « pensée » qu’on appellera (sous réserve)
associative ? Quelles sont les retombées d’une telle découverte ? La question
de l’association – des idées (au dix-huitième siècle), libre (au vingtième) –
travaille à la limite de l’intellection et de la rationalité, ainsi qu’aux
limites de divers champs disciplinaires. Pour ressaisir son enjeu, nous avons
réuni dans ce numéro des philosophes, des psychanalystes et des littéraires
autour de quelques textes nodaux (Diderot, Hume, Sterne, Freud, Joyce,
Pynchon) où l’on trouve une théorie et une pratique de l’association. Deux
questions (entre autres) nous ont servi de fil conducteur : comment
l’association se rend-elle « pensable » (c’est-à-dire intelligible) tout en
maintenant son rapport à l’inconnu ? Comment opère-t-elle discursivement ? Et,
puisque nous observons ici le processus de l’association à partir de deux
moments historiques différents et que, dans chacun des « cas », elle annonce
une manière de penser autre, cette question aurait-elle partie liée avec notre
« inconscient épistémologique » ?
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