- EAN13
- 9782862727790
- Éditeur
- Presses universitaires de Saint-Étienne
- Date de publication
- 27/03/2023
- Collection
- Le XIXe siècle en représentation(s)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le droit du Poète : la justice dans l’œuvre de Victor Hugo
Myriam Roman
Presses universitaires de Saint-Étienne
Le XIXe siècle en représentation(s)
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782862727790
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
8.99
La justice chez Victor Hugo est abordée le plus souvent à partir de son combat
contre la peine de mort et réduite aux questions pénales. Sans renier
l’importance de ces questions, l’ouvrage les met en perspective dans une
vision élargie. Les combats de l’écrivain sont ainsi replacés dans l’histoire
de la justice et du XIXe siècle, autour du point de bascule radical opéré par
la Révolution française. Son œuvre, en dialogue avec certains de ses
contemporains (De Maistre, Michelet, Balzac, Sand, Barbey d’Aurevilly), trouve
un éclairage nouveau grâce aux travaux les plus récents des historiens du
droit et de la justice. Le corpus ne se limite pas aux récits les plus connus
(Le Dernier Jour d’un condamné, Claude Gueux, Les Misérables) ni aux discours
publiés par l’écrivain, mais envisage toute l’œuvre, théâtre, poésie et
certains dessins. Loin des idées reçues sur l’abstraction du poète philosophe,
l’on découvre que Victor Hugo possédait une connaissance technique du droit.
Si le refus de la peine de mort demeure central dans son œuvre, il s’est
intéressé également aux questions civiles, dans une pensée générale du « droit
» et de la « loi » qui dérange (Peut-on juger ? Doit-on châtier ?) tout en
proposant une forme inédite d’autobiographie qui anticipe sur les «
témoignages » du XXIe siècle.
contre la peine de mort et réduite aux questions pénales. Sans renier
l’importance de ces questions, l’ouvrage les met en perspective dans une
vision élargie. Les combats de l’écrivain sont ainsi replacés dans l’histoire
de la justice et du XIXe siècle, autour du point de bascule radical opéré par
la Révolution française. Son œuvre, en dialogue avec certains de ses
contemporains (De Maistre, Michelet, Balzac, Sand, Barbey d’Aurevilly), trouve
un éclairage nouveau grâce aux travaux les plus récents des historiens du
droit et de la justice. Le corpus ne se limite pas aux récits les plus connus
(Le Dernier Jour d’un condamné, Claude Gueux, Les Misérables) ni aux discours
publiés par l’écrivain, mais envisage toute l’œuvre, théâtre, poésie et
certains dessins. Loin des idées reçues sur l’abstraction du poète philosophe,
l’on découvre que Victor Hugo possédait une connaissance technique du droit.
Si le refus de la peine de mort demeure central dans son œuvre, il s’est
intéressé également aux questions civiles, dans une pensée générale du « droit
» et de la « loi » qui dérange (Peut-on juger ? Doit-on châtier ?) tout en
proposant une forme inédite d’autobiographie qui anticipe sur les «
témoignages » du XXIe siècle.
S'identifier pour envoyer des commentaires.