- EAN13
- 9782889306015
- Éditeur
- Alphil-Presses universitaires suisses
- Date de publication
- 02/05/2024
- Collection
- Les Sports Modernes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Sports Modernes – numéro 2 / 2024
CHEF·FE Autorité, charisme et prestige dans le sport
Avahs
Alphil-Presses universitaires suisses
Les Sports Modernes
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782889306015
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
- Fichier PDF, libre d'utilisation
21.99
La notion de « chef·fe » interroge des dimensions importantes de la sphère
sportive, notamment celles de l’autorité, du charisme et du prestige. Celles-
ci se construisent à la fois dans les enceintes du sport, dans le cadre de la
légitimité que confère la performance corporelle (le Roi Pelé, la Reine des
glaces Sonja Henie, le Kaiser Franz Beckenbauer, le Tsar Aleksander Popov), au
travers de la possession et de l’exercice de différents statuts distinctifs
(arbitre, capitaine d’équipe, médaillé·e·s, etc.), mais également hors des
terrains proprement dits, dans les cénacles politiques et administratifs de la
puissance sportive.
Une certitude : penser la carrière des « chef·fe·s » revient d’abord à
appréhender le sport comme une double fabrique de l’autorité et du prestige,
mais aussi à interroger comment ces trajectoires à succès empruntent aux
modèles et aux ressources des sphères politiques, économiques et culturelles.
Pour mieux saisir parfois ce qui distingue un·e grand·e d’un·e petit·e chef·fe
ou encore un·e bon·ne d’un·e mauvais·e chef·fe.
Assumant pour ce numéro un « biographical turn », attentif néanmoins à
pondérer les séductions et le caractère édifiant et (auto)hagiographique de
bien des récits d’un genre qui aime à considérer les champions, les
championnes, les dirigeant·e·s ou encore les entraîneurs en simples
entrepreneurs d’eux-mêmes, ce deuxième volume de la revue Les Sports Modernes
entend offrir un large espace à des contributions centrées sur les
trajectoires d’individus ou de collectifs, à les mettre en résonance avec
l’ambiance et les cadres d’une époque, en particulier avec les nombreuses
sphères de l’espace social et les cadres institutionnels à finalité
structurante (famille, travail, école, armée, politique...). C’est à ce prix,
pensons-nous, que les attributs de la chefferie – autorité, charisme, prestige
– peuvent être révélés et fonctionner comme autant de fenêtres ouvertes sur
les dynamiques de la modernité sportive depuis le XIXe siècle.
*[XXe]: 20e siècle
sportive, notamment celles de l’autorité, du charisme et du prestige. Celles-
ci se construisent à la fois dans les enceintes du sport, dans le cadre de la
légitimité que confère la performance corporelle (le Roi Pelé, la Reine des
glaces Sonja Henie, le Kaiser Franz Beckenbauer, le Tsar Aleksander Popov), au
travers de la possession et de l’exercice de différents statuts distinctifs
(arbitre, capitaine d’équipe, médaillé·e·s, etc.), mais également hors des
terrains proprement dits, dans les cénacles politiques et administratifs de la
puissance sportive.
Une certitude : penser la carrière des « chef·fe·s » revient d’abord à
appréhender le sport comme une double fabrique de l’autorité et du prestige,
mais aussi à interroger comment ces trajectoires à succès empruntent aux
modèles et aux ressources des sphères politiques, économiques et culturelles.
Pour mieux saisir parfois ce qui distingue un·e grand·e d’un·e petit·e chef·fe
ou encore un·e bon·ne d’un·e mauvais·e chef·fe.
Assumant pour ce numéro un « biographical turn », attentif néanmoins à
pondérer les séductions et le caractère édifiant et (auto)hagiographique de
bien des récits d’un genre qui aime à considérer les champions, les
championnes, les dirigeant·e·s ou encore les entraîneurs en simples
entrepreneurs d’eux-mêmes, ce deuxième volume de la revue Les Sports Modernes
entend offrir un large espace à des contributions centrées sur les
trajectoires d’individus ou de collectifs, à les mettre en résonance avec
l’ambiance et les cadres d’une époque, en particulier avec les nombreuses
sphères de l’espace social et les cadres institutionnels à finalité
structurante (famille, travail, école, armée, politique...). C’est à ce prix,
pensons-nous, que les attributs de la chefferie – autorité, charisme, prestige
– peuvent être révélés et fonctionner comme autant de fenêtres ouvertes sur
les dynamiques de la modernité sportive depuis le XIXe siècle.
*[XXe]: 20e siècle
S'identifier pour envoyer des commentaires.