Variations et pérennité des oeuvres contemporaines ?
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EAN13
9782895445005
Éditeur
Éditions MultiMondes
Date de publication
Collection
Cahiers de l’Institut du patrimoine de l’UQAM
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Variations et pérennité des oeuvres contemporaines ?

Éditions MultiMondes

Cahiers de l’Institut du patrimoine de l’UQAM

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782895445005
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    16.00
Les auteurs de cet ouvrage ont un objet commun d’étude, les réexpositions
d’œuvres contemporaines ayant entraîné des variations de leurs composantes.
Celles-ci ne présentent pas les caractéristiques de l’œuvre traditionnelle,
mais sont composées d’éléments devant être configurés ou réinstallés à chaque
présentation. Les auteurs ont tous été attentifs à constituer les différents
états de ces œuvres construisant leur identité au cours de leur carrière
sociale marquée, entre autres, par leurs expositions. Ils ont aussi examiné
l’effet de ces variations sur les conventions culturelles définissant l’œuvre
d’art et le cadre d’exercice de la pratique de l’artiste et de celle des
professionnels des instances de diffusion avec qui l’artiste a collaboré.
Leurs analyses font ainsi valoir que les contextes de la production et de la
diffusion ne sont pas des domaines étanches, mais qu’il existe une relation de
continuité entre ces moments de la temporalité d’une œuvre d’art. Véronique
Rodriguez souligne que la conception de cette relation est au cœur de la
conception du processus de création d’artistes ayant opéré le déplacement de
l’atelier vers les lieux de diffusion. En analysant les stratégies
d’exposition de la performance Vexations de Rober Racine, Anne Bénichou
démontre qu’elles ont réalisé un glissement du caractère performatif de
Vexations à une œuvre sonore et visuelle constituée d’artefacts provenant de
la performance et des documents de sa saisie vidéo. Ariane Noël de Tilly
s’intéresse au phénomène de la fragmentation de Day is Done de Mike Kelley,
résultant de la circulation de ses composantes sur le marché de l’art en tant
qu’œuvres autonomes. En examinant divers cas de variations d’œuvres de
collections muséales, Francine Couture, pour sa part, procède à l’étude des
protocoles de leur exposition afin d’évaluer s’ils ont établi de nouvelles
articulations des critères d’attestation de l’authenticité de l’œuvre d’art.
Richard Gagnier fait ressortir que la pratique traditionnelle de la
restauration doit renouveler ses stratégies afin d’intégrer la variabilité des
matériaux d’œuvres contemporaines et assurer leur intégrité conceptuelle et
esthétique. Justine Lebeau, finalement, présente la complexité du travail de
documentation des variations étudiées et recommande de conjuguer les
informations obtenues lors de la consultation de réseaux sociaux avec les
autres ressources validées par la communauté scientifique du monde de l’art.
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