- EAN13
- 9782918157014
- Éditeur
- éditions Soleb
- Date de publication
- 27/03/2013
- Collection
- études d'égyptologie
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Karnak avant la XVIIIe dynastie
contribution à l’étude des vestiges en brique crue des premiers temples d’Amon-Rê
Guillaume Charloux, Romain Mensan
éditions Soleb
études d'égyptologie
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782918157014
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Le temple d’Amon à Karnak, tel que le visitent aujourd’hui des milliers de
touristes, est le plus grand sanctuaire religieux conservé d’Égypte. Pourtant,
notre connaissance de son origine et de son développement reste très
lacunaire, en dépit de deux siècles de recherche archéologique française.
En 2002, l’exhumation fortuite de nouveaux vestiges en brique lors de l’étude
des soubassements sur les édifices du Nouvel Empire a relancé le débat sur son
origine. Ce fut le départ d’une opération archéologique et géomorphologique de
grande ampleur menée par une équipe de recherche pluridisciplinaire. Les cours
des IVe, Ve et VIe pylônes, ainsi que la « cour du Moyen Empire », les
déambulatoires voisins et l’Akhmenou de Thoutmosis III ont fait l’objet de
sondages ciblés en fonction d’une stratégie de restitution des constructions
en brique crue et d’étude des niveaux de sédimentation inférieurs. Les
résultats obtenus semblent montrer que le premier établissement religieux à
Karnak a été édifié sur une butte et qu’il s’est progressivement développé
vers l’ouest en fonction des migrations du Nil. Il a également été déterminé
que le premier temple remonte assurément à la XIe dynastie et ne peut être
antérieur.
L’inventaire de la totalité des vestiges en brique crue découverts a fourni
les éléments d’une synthèse sur la mise en séquence et l’interprétation des
constructions. Le temple du Nouvel Empire, tel que nous pouvons aujourd’hui
l’admirer, était en fait présent dans des proportions quasi identiques au
Moyen Empire et à la Deuxième période intermédiaire. Il a repris l’agencement
et la disposition de ce dernier, selon des procédés de pérennité
architecturale couramment usités durant l’antiquité. Cet ensemble
architectural religieux, dont il ne reste que d’infimes arases en brique crue,
constituait très vraisemblablement le plus grand sanctuaire d’Égypte durant la
première moitié du deuxième millénaire avant notre ère.
Guillaume Charlouxet Romain Mensan, avec deux articles de Michel Azim et
Antoine Garric et la participation de Shimaa Montaser Abu al-Hagag,
introduction de Nicolas Grimal.
touristes, est le plus grand sanctuaire religieux conservé d’Égypte. Pourtant,
notre connaissance de son origine et de son développement reste très
lacunaire, en dépit de deux siècles de recherche archéologique française.
En 2002, l’exhumation fortuite de nouveaux vestiges en brique lors de l’étude
des soubassements sur les édifices du Nouvel Empire a relancé le débat sur son
origine. Ce fut le départ d’une opération archéologique et géomorphologique de
grande ampleur menée par une équipe de recherche pluridisciplinaire. Les cours
des IVe, Ve et VIe pylônes, ainsi que la « cour du Moyen Empire », les
déambulatoires voisins et l’Akhmenou de Thoutmosis III ont fait l’objet de
sondages ciblés en fonction d’une stratégie de restitution des constructions
en brique crue et d’étude des niveaux de sédimentation inférieurs. Les
résultats obtenus semblent montrer que le premier établissement religieux à
Karnak a été édifié sur une butte et qu’il s’est progressivement développé
vers l’ouest en fonction des migrations du Nil. Il a également été déterminé
que le premier temple remonte assurément à la XIe dynastie et ne peut être
antérieur.
L’inventaire de la totalité des vestiges en brique crue découverts a fourni
les éléments d’une synthèse sur la mise en séquence et l’interprétation des
constructions. Le temple du Nouvel Empire, tel que nous pouvons aujourd’hui
l’admirer, était en fait présent dans des proportions quasi identiques au
Moyen Empire et à la Deuxième période intermédiaire. Il a repris l’agencement
et la disposition de ce dernier, selon des procédés de pérennité
architecturale couramment usités durant l’antiquité. Cet ensemble
architectural religieux, dont il ne reste que d’infimes arases en brique crue,
constituait très vraisemblablement le plus grand sanctuaire d’Égypte durant la
première moitié du deuxième millénaire avant notre ère.
Guillaume Charlouxet Romain Mensan, avec deux articles de Michel Azim et
Antoine Garric et la participation de Shimaa Montaser Abu al-Hagag,
introduction de Nicolas Grimal.
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