- EAN13
- 9791030004533
- Éditeur
- Presses Universitaires de Bordeaux
- Date de publication
- 25/03/2019
- Collection
- Cinéma(s)
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La représentation du contrat dans le cinéma anglophone
Xavier Daverat
Presses Universitaires de Bordeaux
Cinéma(s)
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9791030004533
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14.99
Le contrat, convention génératrice d’obligations entre personnes, traduit
juridiquement des rapports – sociaux, économiques – et sa mise en œuvre est
l’un des fondements de toute organisation sociale. La représentation de ce
lien de droit dans le cinéma anglophone constitue le premier axe des études
rassemblées dans ce volume. La relation contractuelle s’intègre dans
l’intrigue, la narration scellant les rapports entre les personnages, dans
tous les domaines et dans tous les genres cinématographiques. Mais, très vite,
il apparaît que le rapport purement juridique laisse la place à d’autres
relations contractuelles – plus intimes, parfois foncièrement illicites... –
ou qu’il devienne prétexte à illustrer de plus vastes desseins.
Le contrat est également perçu comme modèle de la relation qui s’instaurerait
entre le prescripteur (l’auteur, voire l’acteur) et le destinataire (le
spectateur) de l’œuvre cinématographique. Le contrat qu’on dit alors
"spectatoriel" est, dans un second axe, l’objet de plusieurs des études
réunies ici. Entre horizons d’attente, protocoles de lecture, jeux sur les
habitudes du public, promesses de l’inscription dans un genre
cinématographique, mobilisation d’une cinéphilie du spectateur, discours
médiatiques sur les films, c’est la pertinence de la référence contractuelle
pour désigner cette relation diffuse entre un locuteur et un récepteur,
accompagnant l’acte de création cinématographique, qui est alors interrogée.
juridiquement des rapports – sociaux, économiques – et sa mise en œuvre est
l’un des fondements de toute organisation sociale. La représentation de ce
lien de droit dans le cinéma anglophone constitue le premier axe des études
rassemblées dans ce volume. La relation contractuelle s’intègre dans
l’intrigue, la narration scellant les rapports entre les personnages, dans
tous les domaines et dans tous les genres cinématographiques. Mais, très vite,
il apparaît que le rapport purement juridique laisse la place à d’autres
relations contractuelles – plus intimes, parfois foncièrement illicites... –
ou qu’il devienne prétexte à illustrer de plus vastes desseins.
Le contrat est également perçu comme modèle de la relation qui s’instaurerait
entre le prescripteur (l’auteur, voire l’acteur) et le destinataire (le
spectateur) de l’œuvre cinématographique. Le contrat qu’on dit alors
"spectatoriel" est, dans un second axe, l’objet de plusieurs des études
réunies ici. Entre horizons d’attente, protocoles de lecture, jeux sur les
habitudes du public, promesses de l’inscription dans un genre
cinématographique, mobilisation d’une cinéphilie du spectateur, discours
médiatiques sur les films, c’est la pertinence de la référence contractuelle
pour désigner cette relation diffuse entre un locuteur et un récepteur,
accompagnant l’acte de création cinématographique, qui est alors interrogée.
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